De ses propres ailes...
cat-a-strophes
Et le voile du brouillard vient lui respirer son âme.
Un doucereux chatouillement sur son ombre inachevée. Je le regarde encore derrière les miroirs des milles et une vies que je n'ai pas su brisés. Je le regarde s'éloigner dans les vapeurs floutées d'un étrange lendemain. J'aimerais lui crier que je l'aime. Mais il est sourd de cet absurde écho qui l'enchaînerais à mes folies. Il me manque avant de disparaître. Il me manque et j'en crève... Tout simplement.
Il aurait tant à toucher en frôlant mes empreintes, mais il a tant à rêver en suivant son chemin.
Mes rayons de soleil l'ont brûlés dans sa chair, et les larmes de pluies que depuis je ne cesse de couler lui reflètent mes regrets qu'il voudrait oublier.
Et je m'enfonce dans les veines ces "trop tard" que j'aurais dû recracher quand le temps me le demandait.
Une énième torture sur mes pensées violées pour me souvenir à jamais de vos mensonges et de vos compassions déguisées.
Mon cerveau ne sait plus penser... Il a trop écouté.
Et derrière mon miroir, je le vois s'envoler... L'homme/enfant qui réclame son droit de liberté. Mes yeux saignent à force de tatouer au fond de mes pupilles son sourire d'innocence. Mes paupières, à jamais ouverte, sur nos derniers instants volés.
Le brouillard lentement le sépare de moi. Et j'espère son regard une dernière fois sur mon coeur. Mais il ne se retourne pas. Il s'enfonce dans sa nuit, s'inventant ses propres étoiles...