Décembre
zuliette
Ecoute ton cœur Eugène
Il frappe aux portes de ta cage
Pacemaker éteint
Il cogne ton cœur Eugène
Il veut sortir
Un bout de chien enfreint les règles du bien-manger
Sal cabot enamouré
Eugène ça fait quoi d’être dépecé ?
Si, si,
Si jamais la pensée m’assoupit
Si jamais au vent ma vie
Je ne me retournerai pas
L’insoumise a perdu son éclat
Laisse le temps courir
Laisse le vent mugir
Cherche à donner de ta personne
Ferme la porte aux idées et claironne
L’air de rien
Exprime ton dessein
Si tu entends ces chocs c’est gagné
Un hiver à l’écouter
Tambouriner aux abords du monde
Ce petit morceau de chair moribonde
Volonté d’épanouissement
Rien à envier aux plus grands
Il est juste en devenir
C’est un coup porté
Une rivière un peu encombrée
Je ne suis ni d’Eve ni d’Adam
Mais un passeur de temps
Et durant mon cycle
Tu t’accroches Eugène
Un peu de réminiscence pelvienne
Si, si,
Si jamais la pensée m’assoupit
Si jamais au vent ma vie
J’irai très profondément en moi
Partager l’innocence et l’inconstance
Laisse le temps agir
Retiens-le d’un soupir
Dirige-toi d’un pas neuf
Agis sans dépendance
L’air de rien pose un jalon et éteins
L’expérience était presque achevée
Comme se perdre en plein désert
Sans boussole et avec méhari réfractaire
Chacun cherche son chemin
Suffit de tenter et puis tout vient
Choisir de s’enivrer
Ou Trois, quatre gélules comme en-cas
Sonne le tocsin
Le feu viendra
Sans qu’t’y sois pour quoi qu’ce soit
Si, si,
Si jamais la pensée m’assoupit
Si jamais au vent ma vie
Tu descendras l’escalier allégorique
Poussé par un diable utopique
Laisse le temps agir
Retiens-le d’un soupir
Seul ton corps reste
Obéis à tes pensées simiesques
N’écoute plus rien ni personne
Seule ta voix résonne
Cette pompe Eugène qu’en as-tu fait ?
Elle avait un goût d'’imparfait
Je ne cherche plus à t’aider
Tu as déjà tout deviné
Le chemin tu le connais
Sur la route tu as découvert
La douleur de vivre à l’envers