Décroître

leeman

moi qui sans lune me consume

C'est une vie qui fane tantôt les désirs se brûlent, c'est un soupir bref qui, silencieux, sème un doute et me fait douter de tout ; j'ai oublié qui je suis tellement j'existe à travers toi, je n'ai rien de grand sinon que mon amour pour toi. La lune s'en va tout autant que tu pars, tu pars au loin dans la nuit, solitude ; me laisses dans l'oubli de ta pensée, et ta conscience m'ignore tandis que je piétine, agonissant derrière toi. Te voilà disparue, dans une pénombre qui t'a engloutie ; mes yeux inertes ne peuvent distinguer ton assassin, est-ce l'ignorance ou l'absence involontaire qui chaque jour me tourmente ? Les cauchemars sont des utopies que je préférerais subir plutôt que de subir ton absence ; je ne t'oublie pas.

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