Deep blue but you painted me golden

mrln

Je n'ai jamais aimé quelqu'un si fort. C'est un peu les montagnes russes. Je ne suis bien qu'à tes cotés. Chaque instant sans toi parait durer une éternité. Et nos nuits ensembles me redonne du souffle pour tenir quelques jours de plus, jusqu'à la prochaine fois.

J'ai l'impression de redécouvrir ta peau. Tes seins, les courbes de tes hanches, la rondeur de tes fesses, l'harmonie de ton visage.

Je pleure beaucoup, je pense que c'est parce que j'ai peur. J'ai peur de toutes ces choses que je pourrais rater. Tu sais c'est dur de ne plus s'endormir chaque jour à tes cotés. C'est dur de se contenir, de tenter de s'éloigner, de ne pas s'étouffer.

Je n'ai pas été capable de m'en rendre compte plus tôt, mais oui, bien sur que je me vois avec toi dans 5 ans. Dans 10 même si tu veux. J'ai pas besoin de déménager à l'autre bout de la terre, Lyon ça me va très bien, si tu es là.

Je veux t'emmener découvrir de nouveaux pays, je veux que tu continues à me faire des gâteaux quand tu t'ennuies, je veux que tu m'accompagnes à des diners ennuyeux, je veux aller chez Ikea avec toi, je veux continuer de te demander d'aller au ciné même si je sais que tu vas refuser, continuer à me faire engueuler car j'ai mal fermé le frigo, et voir ta gueule d'ange s'illuminer lorsque j'entre dans la pièce.

Alors oui, peut être que je serais toujours une angoissée, que je vais encore m'inquiéter quand tu rentres tard et que je n'ai pas de texto, que je ne serais jamais fan de cette collègue de travail dont tu me parles fréquemment, et que j'aurais un doute dès que tu me donneras moins d'affection que d'habitude.

Je changerai peut être pas. Je continuerai à me plaindre que je veux voyager sans cesse et être en vacances. Et peut être que tu auras toujours tes blocages bizarres et cette peur de t'engager. Et peut être qu'on sera toujours un peu bancales, jamais parfaites.

Mais pour rien au monde, rien, je ne te lâcherai.

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