Degrés
mesnil-au-pain
A toi mon sang ferro-magnétique
Dans mes veines je te sens frénétique
Frémissante essence, en secret effrénée
Je pressens l'infortune sous les affres aînées
Sous le midi l'ébullition permanente
Les perles rouges s'agitent et s'aimantent
Je perd les sens, la flèche s'affole
Le tourbillon excite la boussole
Dans leur corps, incarnée, une chair
Carcasse pleine de vie, mais trop similaire
Dans ses fondements même, ses origines
Malsaine ironie, enfantine comptine.
Jouons ensemble, rien n'est mal
Quand l'amour est joie, rien d'immoral.
Que la proximité innocente la proximité
Sur ces faces qui pourtant ne semblent s'imiter.
Mais même au loin vos visages portent l'espoir
Qu'en vivant après moi il puisse y avoir
Une symétrie, une perfection douce
Qui prête à mon enfant une similaire frimousse