Connectez-vous pour commenter
Délire de rhum
Edgar Fabar
Un jour, deux jours, trois jours où la vie se traîne.
J'errais le long des boulevards, rive droite rêve gauche.
Je laissais couler mes envies
Je transpirais le sexe
Je voulais connaître la panacée des âmes bien nées
être le passeur de bonnes intentions.
A force de lobotomiser mon esprit aux rayons gamma
ma tête devenait légère, c'était l'épaisseur du vide.