Delou
bech
Il faut que tu sois Delou à ce que tu fais,
Tu devrais ignorer ce trist' bouquet de pleurs,
Il a brisé mes yeux pendant que je dormais
Et a coulé vers toi son doux parfum de fleurs.
Il m'a aussi volé les fruits et les baisers,
Les étreintes solaires et les saules dormeurs,
Que j'aimais semer sous la peau de tes sentiers
Et que je languissais de peindre avec nos cœurs.
Ce poème lira dans tes bris de rivières
L'écume, l'azur et entre eux deux tes adieux,
Roulant comme l'orage sur ma tendre prière,
Mes regrets convulsifs et mon corps malheureux.
Tu as le ventre au monde, l'automne à tes genoux,
J'ai les bras grands ouverts... Tais-moi ou voyons-nous.
Rien d'imprévisible. Elle m'a tu(é).
· Il y a plus de 12 ans ·bech
que fera-t-elle ?
· Il y a plus de 12 ans ·walter-ego