Démoniaques merveilles

menestrel75

Mes démons et merveilles...
Mes démons d'hier,
Viennent.
Et reviennent,
Et dansent sur les mots de mes anciens cahiers.
Ils me lèchent de leur souffle chaud.
Elle a beau tenter de les éteindre de son eau,
Toujours, ils sont, à venir lécher mes plaies.
Plus je veux éteindre leur feu,
Plus ils veulent forcer,
Et me contraindre à accepter,
Le mirage de merveilles,
Mes démons, mes merveilles.
Elle rêve d'être celle qui, les pieds nus,
Marcherait sur le feu.
Sans en sentir la douleur,
Mais la simple chaleur.
Démons, démones, venez, je vous attends,
Ne croyez pas que je ne sache,
Que derrière votre feu,
Il se cache des merveilles...
Et que ce sont mes propres flammes,
Qui vous attirent,
Vous émerveillent et vous désirent.
Venez, Ma démone, Ma Merveille,
Ma Lune scintillante inaccessible.
Je vous apprivoiserai,
Vous me toiserez,
Des émois de vos monts,
Je ne vois de votre lune que les merveilles.
Et vous, ne voyez que mes fragiles groseilles,
De ce chemin de folles braises,
Et même, tu t'agenouilles, tu le baises.
De baisers de feu,
Et de l'eau de vos yeux.
Démons... de démone en démon,
Toujours je m'émerveille,
De mon propre feu,
Et de cette joute d'égal à égale,
Je me régale...
Sera-ce votre régal ?
Signaler ce texte