Départ.
eaurelie
Les valises sont prêtes, les billets sont dans la boite mail. Le chat est perdu, miaule à tout va au milieu des jetés de vêtements. Je commence déjà à faire mes cartons. Chaque voyage compte, surtout au niveau du prix. Et du poids. On accumule forcément.
Je commence à vraiment penser au retour. Chaque jour un peu plus et j'en fais la réflexion. Remet en avant la fille que j'ai remplacé tout cet été. Chaque jour un peu plus. J'ai envie de filer à Barcelone et me perdre à nouveau dans les ruelles. çà fait si longtemps... Les week ends, j'ai même pas osé les compter et commencer le décompte. Je n'ose pas. Pas envie de commencer à remâcher. Pas envie d'urgence. Même si, elle est là, prête à partir, dans les starting blocks.
Je commence mes cartons ici et en déferai d'autres de l'autre côté de la frontière, ce week end. Mère et Soeur viennent avec ciseaux et tournevis m'aider à donner un semblant de vie à un nouvel appartement là bas. Je ne change même pas d'étage. Je change seulement de superficie. Je perds ma chambre en gros. çà va faire bizarre. Mais je pourrais surveiller la cuisson des plats en même temps que je regarderai la télé. Pareil pour la musique. Pas besoin de rendre sourd tout le dernier étage et les voisins du dessous pour être sur d'entendre depuis la cuisine. Mais Chaton va pas pouvoir courrir. Il va tourner en rond. Je réfléchis à lui créer un espace de jeu en 3D. Je verrai vendredi. A quoi il ressemble vraiment, ce bazar.
Chaton reste ici. çà me fait mal au coeur de le laisser à chaque fois. Un serrement, une respiration manquante. Qu'est ce que çà va être à Noël, de devoir le laisser trois jours entièrement seul..