Dépendance

franekbalboa

Thème imposé: drogue

Il s'avère que certains aiment le contact de certaines substances ou choses. On appelle cela dépendance. C'est assez surprenant de voir les facettes de ces horreurs.

D'abord nous avons les objets de vice, qui sont tellement nombreux, et tellement vicieux, qu'ils se trouvent à peu près partout pour qui se donne la peine de chercher.

Certains sont accroc à l'alcool, la codéine, l'héroïne, l'opium, les jeux vidéos, les réseaux sociaux... Vous remarquerez bien que certaines de ces drogues sont parfaitement légales. Oui, car nous parlons de drogue lorsqu'existe une addiction. 

Prenons cet homme addict aux substances, essayant par tous les moyens d'obtenir ce précieux objet de convoitise, se détruisant l'existence pas à pas, une seconde après l'autre. Lentement et insidieusement, la dépendance s'est installée. Au début c'était très peu, puis les ennuis, le stress, les conflits l'ont fait consommer un peu plus pour s'évader, puis toujours plus, puis encore et encore... Les ténèbres enserrent son esprit, l'addiction guide ses gestes flous, incertains, il frôle chaque jour plusieurs fois sa propre fin, perdu dans les méandres d'un labyrinthe clos.

Pendant le même temps, sa famille le voit, au début avec quelques petites blagues, puis le voyant s'enfoncer, ce sont des disputes, des conflits, de la peur, du doute, de l'insécurité, de l'angoisse... Plongés dans une noirceur qui émane de ce personnage dépendant et perdu dans ces drogues... Il lui en faut toujours plus... Et eux sont toujours plus terrifiés... Jusqu'où cela va-t-il les mener?

Puis ce médecin, addictologue reconnu, voit arriver un brancard avec un homme inconscient. La bave aux lèvres, la peau souillée, l'ombre de l'humanité flotte derrière cette carcasse à peine vivante et noyée dans la pire des mers... Il fait son travail, et offre au patient le début de la lumière. Il voit les progrès, la difficulté, le sevrage, les tremblements, les crises de colère, la haine de cet homme qui était tout à fait normal avant sa rencontre avec le pire des fléaux...

Le pharmacien le voit, une fois sorti, soumis aux substituts divers qu'offre notre système médical. Il honore les prescriptions, essaie tant bien que mal d'éduquer cette âme perdue, ce personnage parfois grossier et agressif, il tente par tous les moyens de parvenir à le raisonner... Parfois sans succès, abus et déraison sont courants dans ces situations... La conscience professionnelle intacte, mais un échec malgré tout...

Et cette famille qui ne verra plus jamais cet homme de la même manière? Toujours de la peur, toujours des doutes, comme si la confiance était brisée à jamais... Ces voisins qui éviteront les contacts, ces gens qui fuiront à la simple mention de son nom... Il est désormais paria, seul à comprendre, seul à haïr, seul à prendre conscience, peut-être, que la première fois a tout gâché...

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