dernière aurore

nuitdete

Les cordes du violon

Vibrent tristement ;

O mélancolie !

Les pâles amants

De nos vingt ans

Se dissipent dans la nuit ;

La rosace des cœurs en tourbillon

S’efface déjà,

Ephémère rose des sables blonds

Ma vie s’éloigne à grands pas ;

L’étoile qui m’a veillée

Jusqu’au matin

Meurt lentement en cette aurore

Qui ne verra plus de lendemain

Autre que la mort.

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