Certain chemin, comme une ligne de fond, algues et oursins, en puits froid au milieu des coraux. Ou la facile obéissance à des stimuli sournois. Celui-ci, pis encore que nos plus intimes culpabilités, quand vient la jouissance mauvaise de la mort des crapules, de la défaite des vaniteux. Qui sont des hommes. Certain chemin s’ouvre sur des lumières crues, des violences d’éclairs brûlants, comme une horizontale venant à se pencher pour voir au fond des gouffres les plus repoussants. Il suffit d’une silhouette agitée, le pantin obscène d’un tyran imbu. Certain chemin jusqu’à lui ? Celui qu’il trace à force de morgue ? Il se goberge, Saturne au gosier insatiable, qui vante ses enfants à mesure qu’il les dévore. Les spectateurs s’en sont repais, de ces orgies, à ce spectacle de grand guignol où l’on s’amuse en s’assurant de fictions, quand l’artiste ne fait que peaufiner son prochain exploit. Jusqu’à l’embrasement du théâtre. Certain chemin nous est tracé, qui durcit déjà nos marches forcées sur l’acier des armes. Et leur rumeur monte déjà en sales prémices.