(Dés)Cendre.

Mauvaise Herbe.

De la cendre qui
Déborde des urnes
Qui envahit tout,
Vous et moi,
Le bas des portes,
Le dessus des étagères,
Du plafond vers le sol.
Coule et coule
Par la fenêtre
Saupoudre et recouvre,
Vos battements de cils,
Quand la nuit tombe.

Des poussières d’âmes calcifiées
Ou du purin d’existence
Dont la fertilité
Est seul espoir de renaissance.

De l’émail brisé, oui, et des vies qui s’en vont.
Tristes sont les grains dont se nourrissent les racines.

Un jour on les pleure,
Un autre ils repoussent

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