Des fleurs d'hiver
dechezlouis
Au regard de ces images,
De cœurs brisés,
Qui se déchirent.
Des relents sans visage,
Des mères visées,
A vue, se dévoilent.
Des sourires disparaissent, sans paresse,
Et par dix, se cachent en détresse,
Dans ce cimetière sans éléphant,
Où naissent l'oubli et le néant.
Ces âmes libres aux mains de ces lames ivres,
N'entendent plus les maux,
Se délivrent.
Ces âmes libres sans le faciès de leur hydre
Eliment un fard d'eau,
Se délivrent.
Asservies par les dommages,
Des corps violets,
Qui se dénombrent.
En puits sans hommage,
Aux bords plissés,
Sans fond, se dévalent.
Des cris, des tonnes de fer, et d'affaires,
N'étonnent pas l'amorale chimère,
Et l'admirable amie râle,
Part en guerre contre l'immoral.
Ces âmes libres aux mains de ces lames ivres,
N'entendent plus les maux,
Se délivrent.
Ces âmes libres sans le faciès de leur hydre
Eliment un fard d'eau,
Se délivrent.
Eperdues sur les rivages,
Des peaux effeuillées,
Qui se dénigrent.
Emprise du ravage,
Des mâles biaisés,
En guise d'une balle.
Des Torpeurs et sans tordre l'horreur,
Pillent à tort toute une vie pour une heure,
Et leurs aiguilles pour en découdre,
Au fil des trêves finissent en poudre.
Ces âmes libres aux mains de ces lames ivres,
N'entendent plus les maux,
Se délivrent.
Ces âmes libres sans le faciès de leur hydre
Eliment un fard d'eau,
Se délivrent.