Des genres, on s'en branle
Jean Claude Blanc
Des genres, on s'en branle
Inébranlable, Vincent Peillon
Rythmes scolaires, sa position
Une demi-journée, leur a offert
A nos gamins, pour les distraire
Heures de récré, mais pourquoi faire
Les enseignants, pas renseignés
Et les parents, pas concertés
Dans le pays monte la colère
Faut bien trouver la solution
Nos gouvernants, sont obsédés
Poussant à bout, la déraison
Et si de cul, on leur parlait
Comment résoudre la formule
Pour pas paraître, ridicule
Dans l'abstraction, on va chercher
La petite bête, hante les français
Ainsi est née, la théorie
Celle du genre, des convertis
En guise de saint sacrement
On avale, lois et règlements
Mais à tourner autour du pot
La rumeur enfle, le verbe haut
« Paraît, qu'apprennent nos gamins
Se branloter, se prendre en main »
Science naturelle, le corps humain
En ces périodes de tempêtes
Le populo, gratte sa zézette
D'une maigre offrande, il fait la fête
Même s'il s'agit d'une sœur qui quête…
Théoriser, c'est du chinois
Et quant au genre, on ne sait pas
Pour distinguer, mâle et femelle
Suffit de tâter les mamelles
Je vais passer pour un vieux con
D'évoquer anciennes traditions
Pour distinguer, d'un homme, une femme
On lui volait dans le plumage
Mais aujourd'hui, c'est compliqué
Terme générique quand on se lasse
De se faire chier, en Cabinets
De Commissions, usines à gaz
J'ai essayé de décrypter
Le sens de cette théorie
Peu féru en sociologie
Que par le sexe, suis éduqué
Homo, pédé, pute, partouzes
Autant de vices, qui foutent la frousse
Aux braves gens, qui mettent en doute
L'école, sanctuaire, qui perd la route
Pour l'humaniste convaincu
Parler de cul, passe par-dessus
Hommes et femmes, du même lot
N'ont pas de sexe, les angelots
C'est une énième maladresse
Pas le moment, parler de fesse
Le Président, donne pas l'exemple
Sur son scooter, prend la tangente
L'ordre est donné, faut obéir
Demain les maîtres, vont frémir
Comment, le texte, interpréter
Entrer dans le vif du sujet ?...
Vincent Peillon, atteint son but
Poupées gonflables, préservatifs
C'est l'attirail des instits
Devront mimer, la bête en rut
Depuis des siècles, la queue s'enrage
Réflexe bestial mais agréable
Pour mecs espiègles, l'avantage
De rendre aux dames, leurs hommages
Z'allez me dire, y'a le sida
Remue-ménages, gosses violentés
Nos avortons, le savent déjà
Ont tout appris à la télé
« Vivre d'amour et d'eau fraiche »
Un argument, qui tombe à pic
Rien à bouffer, le cul, on lèche
Des demoiselles avides de bittes
Je vais rejoindre les nudistes
Pas de manières pour démontrer
Qu'on a envie se faire la nique
Est sous nos yeux, réalité
Plus de « je t'aime », c'est inutile
Pour plaire aux filles, ma queue frétille, Vincent masturbe ton esprit.. JC Blanc janvier 2014