« Vie s’affronte, s’impose et dispose » « comme apprendre à marcher c’est accepter l’idée de tomber ».
Cri. Visionner. Dormir. Rêver. Longtemps. Ne pas vouloir se réveiller. Se lever quand même. Injonction, non, ordre. Dur. Subir. Survivre ? Silence. Cri. Les mêmes. Le même être, les mêmes fausses raisons, la même colère, la même brutalité, la même surdité, le même mur. La même réponse. Silence. S’enfermer. Fermer le cœur, fermer l’âme, fermer les yeux. Oublier. Avoir abandonné. S’en vouloir pour ne pas pouvoir affronter. Se réfugier dans sa tête. Rêver éveillé. Solitude. Oublier d’être vivant. Souhaiter… Fermer le cœur mais la colère trouve tout de même son chemin. Gronde dans le silence. Craquera, craquera pas ? Fermer. Craquera pas. Souhaiter l’indifférence. Fermer les yeux et les oreilles. Faire comme si… comme si ni toi ni elle n’existait. Regarder la fenêtre. Soleil et pluie. Arc-en-ciel. Beauté.
Trop tard. Indifférence. Fermer. Oublier d’aimer, oublier de rire, oublier de sourire, oublier de rêver, oublier de partager. Oublier de vivre.
Au final, se mentir à soi-même. Se faire souffrir. Souffrir en silence, dans sa solitude, dans sa tête, dans sa cage.
Et puis…
Découvrir. S’étonner. Vouloir comprendre.
Lire. Apprendre. Pleurer. Rire. Remercier. Ecrire. Songer. Se sauver. Se libérer de sa propre cage. Oui, liberté. Au-delà des cris, de la douleur que peut avoir parfois la vie, au-delà de la colère, de la rancune, guérir. Lire. Ecrire. S’ouvrir.
« Jolie mot qu’est grandir ».
Vivre avec de nouvelles armes. Rêver de nouveau. S’imaginer caresser du bout des doigts les étoiles. Regarder avec une nouvelle compréhension. Sentir. Entendre. Toucher. Partager. Goûter. Ressentir et aimer. Se souvenir. Laisser le passé prendre sa place. Accepter. Apaisé. « Avancer. Tenir droite ».