Des mots sur mes maux

no-mad


DES MOTS SUR MES MAUX
J'écris, je m'écrie sur mes cris
J'écris avec des motos pour arriver avant le motard
Sur le mot "tomate", je lance molotov, cocktail mondin au bloody mary d'un monde pavlov s'enlove en mots graphiques d'un jus d'orange mécanique
Marche épique (pique et pique et colère gramme bourre ébourre et gros ramdam !) solitaire monologue remonte le cours du sacro-saint décalogue
Logo démoniaque à ceux qui démontent ma niaque en démo !
Des mots ammoniaqués de monoxyde, carbone émanation d'âme perfide
Sur démocratie je vois le mirage d'un paradis promis démocrazy folie meurtrière de l'instrument nazi
De naze hémophilie, esquisse des pires agmidales de survie, démographie pyramidalle de profit
L'oeil du monocle compte ses verts billets gagnés sur le socle
Sous clés les mots stars, étoiles des banières des Bosnies barbares
Barre d'hémoglobine sur bande de Gaza, sanglante palestina
Pâles estimes sur mots lestes contre paralysie manifeste
Festin sur papier libre, les mots dans le chargeur du calibre
Libres monochrommes repeignent les mots de petit homme
Ohm, ohm, oooooooohhhhhhmmmmm
Monocolore noir dessein d'unité tricolore, sin color, with dolor, ni calor
Alors, alors, alors...
L'or au fil du mot passant, guide le chemin en herbe de l'écrivant
Ecrie le vent, et crie, et cris au vent du marqueur à l'horloge du son tapageur du dictact de l'heure
De leurs graffs tacotac traque un monde sans heurts
100 heures que j'tague à la bombe sur murmures de colères aux couleurs des murs qui tombent
Et de tombe en tombe, erre le vivant, en bon mourant repose le présent !
Présent paquet cadeau ? rue des commerçants ? première à droite, rive droite, stop à l'échoppe, une bière dans l'terter, trace par l'impasse, future confluence, semence en instance qui détourne le Rhône de son sens. Port en bêton, bâtiments en faction, vigiles en fonction, 4 par 3 bidons, j'écris en stenoptero dactylo dans la vitrine de leurs bureaux
Ainsi tourne "Peripapetos" tourne sans apprendre de leçon, tournent, tournent les derviches mots sans queue ni tête, juste dôtés de nos déos d'idéaux
Aux démons de ma vie de V-J je dis santé! t'est la Béa de mes idées labéllisées Didier, sombrent les maux en nombre et défoncent les ombres d'un jadis temps catalogue
logarythme de ma S-A-V de survie, vie de cauchemard enfouie, le réveil en veille, allez go ris ! J'repeinds ma vie !

Sans vis-à-vis blafard tel hombre sous le sombrero de sombre héro
En robe dérobé à l’aube de la bourka du chao
Son big bang béquot écho du chao de Kheops hops
Occupé svp au caisson cahin caha quasi cousu dans le sac sonic
La y a un hic… ici y a un là… la bas y a un ici…ici y a un là bas
Sous la sono « no lo se » ok sinequanone émaux d’Eos
Homosapiens à tête d’or du Lyon niais
Homonostra en mode O.S.
Là y a un os…
Là bas y a un sol
Ici y a des murs ou raisonnent l’écho des murmures
Chuchotement non enchanté
Et celui là tu le connais?
Il est du métier?
C’est où qu’il habite?
Là y a un beat!
Sous l’Eole d’O et Hisse!
Hissez haut con nosotros
Une autre saucisse?
Osez le nos vices!
Dévisse au trémolo de la molette trauma
Du métro méli-mélo
Du lobby homme bios
Lisse délice
Le mobile homme
Sans mobile et immobile
Sans mobil homme ni homme sweat home
Vague alone some
Sur le vague à l’âme atone
Comme un gone môme qu’on gomme sur une gamme monogame
Graine sans Grimm ni Grus
Pas un clown de cirque mais une cathartique
Regarder le vent, humer la pluie, goûter la terre, sentir la caresse du feu et danser la lumière
Danser dans les yeux de l’univers berceau
Cosmos, osmose, unis vers le shaman équilibre
Invention loyale d’étouffer les tambours du chaos
Dès lors naquit l’homme, piètre magicien élémentaire
Seul maître cosmos demeure en mots
Des mots graphiques charpentent mes pensées
Des monologues contre la marche forcée de la marque solitaire
Des mots stars souvenir étoilé des Bosnie réunies B-I-H for ever
Des monochromes pour le désargenté
D’hémoglobine pour écrire avec le sang la fin de nos tourments
Démocratie pour soulever la crasse d’actions punitives
Dénocrazy, un totalitariste mirage de paradis promis
Des monocolores contre le facho
Des mots passants guidant le chemin en herbe de l’écrivant
Des montagnes de mots tissés de nuages bleutés
Des mots fleuves pour abreuver le courant de la passion
Des mots enflammés pour réchauffer le frigorifié
Des mots dans l’air de rien du matin
Et des mots terre à terre pour la cordiste
Ecrire au monoxyde le parfum d’âmes perfides
Au Molotov nos manifestations du cocktail « Rêve-Evolution »
En démographie notre dessein pyramidal de survie
Au grès de notre histoire des monolithes du temps
L’œil rivé sur le monocle du vert billet barricadant le socle
Reste le moleste pour fixer cette paralysante apesanteur manifeste

No Mad

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