Descente aux Enfers

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Seule, encore assise sur cette chaise vide,

Seule, encore assise devant cette vie si intrépide,

Ma vodka posée sur cette table ivre,

Moins que moi certes, d'où vient le mal, d'où vient le pire ?


Assise là, sans lumière,

Ni en moi, ni autour, même l'extérieur n'a plus de réverbères,

Assise, lassée de ne plus comprendre pourquoi j'oublie,

Mais pense si fortement à m'ôter la vie,


Attablée à ce profond désespoir muet,

Je guette ton retour, ta nouvelle arrivée,

Mais tu es parti dans l'au-delà,

En me laissant là,


Alors, en vain, j'écris ces quelques mots,

En buvant ces quelques gorgées de vodka qui attisent mes maux,

Je descends dans les tréfonds de tes sourires d'antan,

Et que souffle le vent,


Triste cri muet d'un espoir immolé,

Et sur ta peau de sang maculée,

J'ai goûté à la noirceur de l'infinie tristesse,

Et je me noie dans ma propre ivresse.

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