Désert

etoile-filante

Seul face au monde

Seul face au monde

Je regarde les nuages

En me disant que jamais ils ne seront aussi tristes que moi.

Le vent souffle, ils défilent, le temps passe.

Mais passe-t-il vraiment ?

Dans mon cœur tout s'est arrêté quand tu l'as mis en miettes,

Quand tes mots comme des poignards m'ont massacré, sans même daigner me regarder.

Non ici le temps ne passe pas, mais les douleurs s'enchaînent,

M'enchaînent et s'enracinent.

Je n'ai plus de voix, pourtant mes sanglots tourbillonnent dans l'air,

Perdus dans ce cauchemars, comme des bouteilles à la mer.

Tu n'es pas là et tu t'en fous, mais ton absence elle ne me quitte pas.

J'aimerais tant la mettre dehors, mais comment le faire quand toute cette violence déjà m'écœure ?

Mes jours sont noirs, mes jours sont blancs,

Mes yeux sont rouges et mon cœur est en sang.

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