deshymer, v.transitoire.

alison_pi

Il a fallu que la lumière s'éteigne pour que l'on prenne conscience de faire des circonstances le voyant de l'instant.

 L'instinct nous le permet, sans jugement dans la pénombre l'on démasque les éléments présents.

Au succès de notre clairvoyance infantile, naïve, on surprend un sentiment de toute puissance qui caché dans la pénombre,  jouissant en vain de la solitude, nous fait retrouver avec succès notre ami de circonstance. 

Et lorsque l'on devine que l'on risque de finir au placard, dans le noir, mieux vaut investir le peu de bien que l'on a en soi dans ces histoires.

Prisonnier de notre existence,  en quête et recherche de sens on rêve éveillé, dans l'incertitude que ces regrets soient bien gardés. 

En toute humilité, on prend conscience du vide sidéral qui nous retient, de celui qui nous maintient mais aussi de celui qui nous appartient.

En gravité, dans cet intervalle de temps nous plaidons coupable d'être conscient d'un sentiment d'omnipotence.

En interaction dans la société, on évolue. Puis ces événements  polluent le spectre de notre lumiere militante, intelligente. 

Tout en jugeant de nos couleurs, notre eclat s'éternise et se ternie au devant d'autant de sentiments indolores.

Par exemple, si l'on s'observe un peu c'est parce que l'on se ressemble dans l'indifférence quant à nos différences.

Sans oublier qu'il existe des milliards d'espèces siègeant notre terre. Sans compter les bacteries que l'on retrouvera dans ton verre.

Lequel reflète le vide transparent dans lequel tu tombes lorsque tu observes ton ombre.

Signaler ce texte