Deux beaux souvenirs de jeunesse
romualdmartin
En ce matin d'automne
Le soleil était parti pisser ailleurs
Je pensais au vieux amis
Ceux de l'école
Les ‘Anne', ‘Thierry' ou ‘Frédérique'
Et Olga aux seins pulpeux
La première paire de loche
Que mes yeux ont fixé
En renard voyant un lièvre
Elle devait avoir douze ans
J'avais 3 semaines de moins
Pour rassurer le chaland
Des pomelos pas formés
Ronds comme des paumes parfaites
Je ne sais plus si j'ai bandé
Ou si j'ai juste voulu
Ne plus fermer les yeux
Et m'endormir dessus
Je me demandais ce que sont devenu
Ces gens, ces petits camarades
Ces 'Pierre', ‘Michel' ou ‘Vanessa'
Leur a-t-on servi une vie de merde
Comme j'en ai eu du rab
Ont il dormit, protégés par leurs vieux
On-t-il tout rejeté par un soucis d'orgueil
Quand le cul a pris le cerveau
Vers l'âge de 14 ans
Sont-ils tout simplement terne et battus
Enterrés dans le fond d'une banlieue
Bernés encore par la lumière des villes
Et la muse du travail qui fait pousser des chaines
Ses seins ont il remplit le bustier
Ils ont donné du lait à la première portée
Moi, je parle en permanence
Sont-ils devenus des seins de milady
Avec sa couche de sucre peinte sur l'adipeux
Que je sentais depuis le coin de porte
Ou je traînais mon cul en costume de renard
Peut sont-ils débiles ou morts
Pas ses seins, je parle des copains
Des quarantenaires bien trempés aux incisives usées
Par avoir trop sucé un patron vénéneux
Vous pensez que j'aurais pu boire son lait
Pas au boss, à Olga, celle aux tétons dorés
Dont la lumière m'a traversé l'esprit
Anne à surement accouché
Une bonne douzaine de fois
Ou elle n'a rien pondu
Faute d'un mauvais tirage
Pas de gamins dans les jambes
Thierry belle gueule
L'autre scribouillard
Qui du haut de ses boutons
Se branlait la poitrine
Sa bite ne marchant pas
Et les petits durs
Tous ceux que j'ai cogné
Ils sont où, au bout d'une bouteille
Brisés par les rouages ou les poings
Cassés en deux dans le fond d'un lavabo
À dégueuler leurs trips, leurs tripes
Ses seins ont dû grossir
Quand elle a eu des mômes
Y a le lait ok
Mais avant, quand le chiard a poussé
Ses lèvres souvent limées
Ses loches ont rempli la pièce
Cassant les cadres de portes
Avec des tétines d'un mètre
Que je voulais pour coussin
Pour ma première bandade
Elle est peut-être devenu laide
Se fait prendre par un ivrogne
Qui la cogne et l'abuse
Elle est peut-être patron de boite
Elle casse peut-être mes potes
En deux, huit ou douze
En autant de morceaux
Qu'il faudra pour boucher les trous
Du parking de sa turne
Est-elle devenue aride
Ses seins ont-ils rétréci
Sont-ils devenus séchés
Comme des figues à demi desséchées
Zébrés de crevasses et de végétations
Comme des culs des grands-mères
Qui s'essayent au régime
Olga, pourquoi t'es resté sage
Il fallait que le monde voit
Tes seins, ta gueule
Et ton petit cul halé
Et sinon pour Romuald ?
Quelqu'un à des nouvelles
premier en philo ?
· Il y a environ 4 ans ·Gabriel Meunier