Devil's Tears

Le Diable a les bras et les ongles noirs, il les a coloriés d'un trait de marqueur saccadé. Ses omoplates griffées par brusquerie sont saillantes car il est courbé. Il pleure silencieusement d'amères larmes, c'est la nuit, tout le monde dort et il désire que personne ne se réveille pour s'inquiéter de son état. On l'a injurié, on l'a mit a l'écart et on a voulu l'oublier. Doucement il relève la tête de ses genoux pliés contre son ventre, il pense. Il n'a plus de famille, son père lui a dit qu'il ne serait plus son enfant, alors en qui mettre sa confiance ? Le Malin pensa d'abord à ses amis proches ou non mais il secoua énergiquement la tête pour lui même. Il releva la tête et, tremblotant, il porta sa main noire à son cœur. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas écouté ? Il rigola à cette pensée, c'était idiot, depuis toujours il en avait usage sauf pour l'amour. D'ailleurs il en avait un amour depuis récemment ! Une femme qu'il aimait d'un amour qui lui sembler aussi puissant qu'il était douloureux pour lui, elle, elle ne le savait pas. Elle s'en doutait probablement mais le Diable ne laissait rien transpirer de trop explicite. Mais cet après-midi elle lui avait avoué qu'elle aimait quelqu'un d'autre. Alors le diable a étouffer ses sanglots et lui a dit avec sa voix la plus attentionné possibles qu'il leur souhaitait le meilleur du monde mais avant tout le bonheur de cette femme. Elle est partit et le Malin a pleuré. Et maintenant il est là, sur son lit à fixer le vide. Le cœur du Diable est mort ce soir là, maintenant il est amer même avec cette femme... Maintenant il s'est tatoué ses marques sur les omoplates et les couleurs sombres sur ses bras. Maintenant le Malin est mort et c'est tout.