Dialogue imaginaire la réunion de préparation de la manif du côté Vinci/état

cedille

Parce qu'il vaut mieux en rire, que le subir. (photo oeuvre de keld moseholm Danemark

 Autour d'une table ronde avec des encas de luxes.

Un représentant de l'état et un de Vinci, plus plein de hiérarchiquement non autoriser a parlé.

État : Cher représentant de Vinci, 56 pour cent de la population est contre l'aéroport et avec la manifestation du 22 février ça pourrait augmenter... Que faire ? Nous sommes pris à la gorge ?

Vinci : Lançons-nous dans la mise en scène spectaculaire. Nous serons une frange théatralisante de la guerre.

État : Je ne vois pas bien ou vous voulez en venir. La force créative pour le moment ce sont nos opposants et ils sont nombreux. Si les médias relayent le char de triton les hommes arbres, ou les 500 tracteurs, imaginer l'opinion publique....J'ai même entendu dire que des clowns s'entrainait en brigade rendez-vous compte.

Vinci : Pas de panique, la guerre ça ça intéresse l'audimat, bien plus que les tritons et les médias le savent (au pire nous leur graisserons la patte). commençons par trouver des acteurs de la colère populaire.

État : Si ça s'apprend nous serons destitués.

Vinci : Nous ferons ça intelligemment ne vous inquiétez pas. Les radicaux sont épuisés avec l'hiver, une petite humiliation et la colère les poussera droit sur notre scène, acteur gratuit consentant et non conscient qu'ils joueront pour notre belle représentation.

État : Jusque la, je vous suit, mais il ne faudrait tout de même pas qu'il y ait des morts...

Vinci : Nous planterons le décor, changeons par exemple jeudi 20 au dernier moment, la trajectoire de la manifestation. Interdisons le centre-ville de Nantes à l'aide d'importante barricade, réduisons l'itinéraire. Ça ne leur semblera pas légitime, mais ça sera légal (la construction c est mon domaine). Cela engendrera de la colère, si nous glissons des infiltrés parmi les autonomes pour inciter à la rébellion, ça devrait entrainer de la violence coter manifestant.

État : Je comprends votre stratégie, mais elle ne garantit pas qu'il n'y ait pas de mort.

Vinci : On y vient, des fumigènes partout pour créer l'atmosphère et ça sous couvert de bombe lacrymo envoyer de très loin sous entendant une violence qu'elle est commencée ou pas. La population pacifiste sera sensible à l'atmosphère et par conséquent quittera les lieux.

Etat: Tres bien, mais un mort chez les radicaux serait tout aussi nuisible.

Vinci : Vos hommes seront équipés pour protéger et ne seront pas offensifs (enfin pas ceux en uniforme). Face à tant de violence supposée, il sera rassurant pour la population de les voir. Et nous serons clairs sur les ordres, le moins de violence portant a conséquence, possible.

État :....

.Vinci : On pourrait mettre des vitrines gênantes sur la nouvelle trajectoire il y a une boutique Vinci a tel Endroit, ça générerait de la casse. Et laisser des pavés non incrustés dans le sol, comme sa pof .Et bien sûr,des infiltrés pour inciter a les lancer.

État : Décidement vous et les banques avez toujours une solution. Quel metteur en scène vous faites !!! Avec tout ça, c'est surs que les journalistes vont oublier les danseurs, les tritons, les tracteurs et les arbres

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