Dis seulement une parole

Nathalie Bleger

Guillaume a dit "Au revoir, mon Père" au jeune prêtre et j'ai juste balbutié "Au revoir". J'avais déjà un père, ce n'était pas lui. Récit.

DIS SEULEMENT UNE PAROLE

Chapitre 1

Aviateur

Quand je suis arrivée dans ce village, il y avait encore un boucher, un coiffeur, un bureau de poste, une messe quotidienne, le matin. Un square rempli d'enfants, des gens dans les rues, un marché deux fois par semaine. Un peu de vie, même si j'ai eu l'impression de repartir vingt ans en arrière, en quelques secondes. Des rues dignes d'une photo des années 50, en noir et blanc, étroites et bordées d'herbes folles. Des maisons en pierre, des trottoirs à peine dessinés, pas de fleurs aux fenêtres, une grisaille étrange. Moi je venais d'une grande ville, d'une autre région. Une région riche et moderne, animée et étudiante.

La première fois que je suis entrée dans la petite maison que mon tout nouveau mari venait d'acheter – la maison de sa grand–mère - j'ai été assaillie par l'odeur de poussière humide exhalée par les vieux meubles en bois et les coussins en patchwork. J'ai repensé aux paroles de ma grand-mère, qui était une vraie citadine. « Ne va pas t'enterrer là, tu vas le regretter. On s'emmerde dans les petites villes » m'avait elle déclaré au matin de mes fiançailles, début avril. Elle me fixait de ses yeux désolés, jusqu'alors j'habitais chez elle, après le décès de mes parents, je suppose qu'elle pressentait la solitude qui allait être sa dernière compagne, mais je n'avais pas 20 ans, je voulais vivre. « Tu es trop jeune. Te marie ma fille, te marie pas ! Tu verras, tu y repenseras dans quelques années, tu regretteras. Profite de ta jeunesse ». Je lui souriais tristement, je l'aimais bien ma grand-mère, mais l'appel de la vie avait été le plus fort, l'appel d'une autre vie.

Guillaume se rembrunissait toujours quand elle disait ça, lui qui me jurait qu'il m'aimait et que nous serions heureux, une fois mariés. Lui qui me parlait de la maison en pierre que nous aurions, des enfants et du jardin. Ce n'est pas vraiment le jardin qui m'attirait, c'était le changement, la liberté. Une maison à moi, pas de comptes à rendre, pas de regard quotidien sur mes faits et gestes. J'abandonnais ma ville et mes études sans regret, quelle aventure plus grande que le mariage, quel bonheur plus grand que d'aimer et d'être aimée ? C'est con, je sais.

Après un mariage en grandes pompes, financé par mes beaux-parents, j'ai déchanté d'un coup en arrivant dans la petite maison poussiéreuse, entourée d'un jardin en friche, au milieu du village. Mais Guillaume m'a prise dans ses bras et tout s'est envolé, la déception, la peur, les doutes. « On va s'acheter de beaux meubles, tu les choisiras. Et puis mes parents sont à côté, au cas où ». Au cas où… en fait, ses parents m'effrayaient un peu, lui était militaire à la retraite et elle avait beaucoup de principes, rien à voir avec ma famille où tout le monde était de gauche, je crois qu'ils n'étaient pas ravis de leur nouvelle belle-fille – moi - qui ne savait rien faire, à part étudier. « Ils s'habitueront, et puis ce n'est pas avec eux que tu te maries, c'est avec moi », ajoutait-il en me serrant contre lui, et je souriais. Il m'embrassait et je savais pourquoi je quittais tout pour lui, je l'aimais, il me faisait vibrer, je voulais passer ma vie à me blottir contre lui- belle illusion.

Je crois que c'est justement sa différence qui m'attirait, sa prestance et son allure, celle du futur officier de l'air qu'il serait. Mes copains de fac trainaient en jean et baskets, lui se tenait toujours droit, la tête haute, le regard franc. Parfaitement propre et bien rasé, plein d'énergie et de droiture. Une espèce de héros, ou de prince charmant qui se serait trompé d'époque. Peut-être que je recherchais tout simplement un père, un homme rassurant. Lui se disait charmé par ma fragilité et ma fantaisie – qui était souvent de la désinvolture, une attitude assez rare dans son milieu.

« Le mariage de la carpe et du lapin » plaisantait ma meilleure amie Cécile, qui ne comprenait pas. Je lui disais que c'était de l'amour, qu'il n'y avait rien à comprendre, elle me lançait un regard sceptique et haussait les épaules. Je ne voulais pas croire qu'elle avait probablement raison, je ne voulais pas imaginer le fossé qui nous séparerait peut-être un jour. Je ne voulais plus de ma vie d'étudiante, je me rêvais épouse et mère –un fantasme dépassé. « Kinder, Kirche, Küche » me chantonnait-elle alors, ajoutant : « Avec qui je vais aller au restau U, à la rentrée ? ». Je ne répondais pas, ma décision était prise.

Les premiers mois ont été difficiles, j'ai appris le sens du mot solitude, moi qui venais de me marier. Guillaume partait pour de longues missions en France ou à l'étranger, je me retrouvais seule dans ma petite cuisine ultra moderne, avec aucune envie de cuisiner, aucune envie de jardiner, aucune envie de rien. Je regardais par la fenêtre la place du marché déserte aux marronniers centenaires et l'église en face, sans charme. Il me manquait, c'était physique, rien ne compensait le lit vide et ma soif d'amour.

Je me forçais à aller à la boulangerie ou à la boucherie chaque matin, la tête haute et le sourire crispé, j'y croisais souvent ma belle-mère que je saluais un peu gauchement. Elle me détaillait les lèvres pincées, déçue par ce qu'elle voyait. « Qu'est-ce qu'elle veut, la petite dame ? » m'interpellait le boucher, j'avais presque honte de n'acheter que des escalopes ou des steaks hachés, alors que les dames achetaient des morceaux aussi exotiques que des ris de veau ou de la langue de bœuf, discutaient de la pluie ou du beau temps avec facilité. J'étais l'étrangère. Elles me regardaient, je baissais la tête. Je ne m'intégrais pas, je ne faisais pas d'effort. Leurs discussions me paraissaient absurdes, leurs valeurs désuètes.

Je ne voulais même pas mettre les pieds à l'église le dimanche matin, je prétextais faire mon repassage. Alors ma belle-mère me sollicitait chaque samedi, je déclinais son offre chaque samedi. Je n'y allais qu'en présence de Guillaume, parce qu'il était croyant et que nous allions déjeuner dans la grande maison de ses parents, après. Les heures s'écoulaient lentement le dimanche après-midi, je n'avais qu'une envie, sortir me balader main dans la main avec mon mari dans le bois voisin, là j'étais fière, heureuse.

Mais quand il était reparti je me cloitrais dans ma petite maison ou alors j'allais à Reims ou dans un centre commercial, tourner jusqu'à l'épuisement, entrer dans chaque magasin juste pour passer le temps –je n'avais envie de rien- jusqu'à l'heure de rentrer, la nuit tombée. « Je suis passée cet après-midi, vous n'étiez pas là » me disait ma belle-mère le soir au téléphone, j'acquiesçais sans préciser ma destination. Elle m'agaçait, j'avais trouvé plus curieux que ma grand-mère, un comble. Peu à peu elle s'est lassée de mon mutisme, nous ne nous voyions plus qu'aux retours de mon mari, quand je devais partager sa présence avec ses parents et qu'elle me fusillait du regard, entre le rôti et le fromage.

Et puis un jour le miracle s'est accompli, je suis tombée enceinte, je me souviens m'être mise à trembler en tenant le test entre mes doigts, une joie intense, bouillonnante courait dans mes veines. J'ai tout de suite appelé Guillaume et j'ai senti son émotion au bout du fil, l'instant le plus fort de notre mariage je crois, l'aboutissement de mes désirs les plus forts. Enfin je ne serais plus seule, je n'errerais plus comme une âme en peine, enfin la preuve de notre amour serait évidente, tout prenait sens désormais.

J'ai vécu cette grossesse comme un cadeau du ciel, surveillé chaque instant, béni chaque minute en déambulant fièrement dans les rues, exhibant mon ventre sous des robes de grossesse, enfin légitime. « Comment ça fait ? » me demandait Cécile en posant ses doigts avec crainte sur mon ventre. « Ça fait bizarre, ça chatouille » disais-je en rougissant, ravie de voir sa jalousie. Mes beaux-parents ont immédiatement pris en charge l'aménagement de la chambre du bébé – Guillaume était en Afrique - moi je passais de supermarché en magasin de layette, dévorant tous les livres sur la grossesse, m'interrogeant sans cesse sur l'accouchement, parfois inquiète.

« Notre petit-fils » disaient-ils souvent, je répondais « ce sera peut-être une fille », agacée aussi par le « notre », possessif déplacé. Cet enfant était le mien, le nôtre, à Guillaume et moi. Je ne comptais pas le partager avec mes beaux-parents, pas question. Je cherchais dans les livres la réponse à mes angoisses, faute de mère ou sœur, jamais je n'aurais voulu montrer ma faiblesse ou mes craintes à Suzanne, ma belle-mère. Elle répétait sans cesse « Quand j'étais enceinte » ou « quand Guillaume était petit, je faisais ceci ou cela, vous devriez en faire autant… », je soupirais discrètement.

Ma plus grande crainte était que Guillaume ne soit pas là pour l'accouchement, je ne me voyais pas supporter ça seule, dans cette clinique catholique choisie par ses parents. Les semaines passaient et j'avais peur, peur d'accoucher seule dans ma salle de bain, peur de perdre cet enfant, peur de tout. J'ai supplié Guillaume de prendre un congé sans solde d'un mois, tout d'abord il m'a traité de folle, d'enfant gâtée capricieuse puis devant mes larmes quotidiennes au téléphone il a fini par accepter, contre l'avis de tous.

Je le voyais tourner dans cette petite maison, pris entre son amour pour moi et l'envie de partir, de retrouver son travail et sa vie trépidante. J'avais envie de lui dire « Ah, tu vois ce que c'est de vivre dans cette maison, tu comprends mon isolement ? » mais c'était la maison de sa grand-mère, il y avait encore sa balançoire au fond du jardin, je ne voulais pas le peiner, je me suis tue. Il posait ses mains sur mon ventre, plein de douceur, je me lovais contre lui, j'étais bien, je n'avais plus du tout envie d'accoucher, je voulais qu'il reste. Je voulais qu'il reste.

C'est à ce moment-là que le vieux curé est mort, ma belle-mère était dévastée, pour moi c'était un non-évènement, il était vieux et je n'aimais pas ses prêches, réactionnaires. L'église n'était que ce bruit entêtant, les cloches de la messe le week-end, le carillon des heures, une intrusion dans mon silence intime, un simulacre obscur. Je refusais d'aller me confesser, arguant que la prière universelle suffisait, que le pardon était donné au cours de la messe. Suzanne retroussait le nez avec mépris « ce n'est pas la même chose », je me retenais de lui demander si elle avouait sa méchanceté, à confesse, les médisances sur les voisins et sa haine des juifs et des arabes.

De toute façon je ne pensais qu'à moi, j'étais dans ma bulle, mon ventre était devenu ma vie, il n'existait rien autour, personne, ni Dieu ni diable.

oOo oOo oOo

Après un accouchement difficile pendant lequel Guillaume ne m'a pas lâché la main, je suis revenue à la maison avec ma fille Clara dans un couffin, fatiguée et anxieuse. Guillaume n'avait droit qu'à une semaine de congés pour la naissance, bien insuffisante selon moi. Je ne me voyais pas tout assumer toute seule, les bains, les changes, et Clara que j'allaitais toutes les deux heures. Un soir de pleurs incessants il m'a lancé « si tu avais moins insisté pour je vienne avant, j'aurais pu rester davantage après », je l'ai regardé comme un inconnu, un ennemi. La fatigue me rendait injuste, égoïste.

Alors que les bébés sont censés dormir 20 heures par jour j'avais l'impression de passer 20 heures par jour à m'occuper d'elle, qui buvait peu et pleurait beaucoup, à part quand je la portais dans mes bras. « Ne rentrez pas dans son jeu ou vous n'avez pas fini » sifflait Suzanne quand elle me voyait la porter, je lui répondais « Un bébé n'a pas d'intention méchante, ce n'est pas un jeu pour elle, elle a besoin de réconfort c'est tout», Guillaume levait les yeux au ciel et mon beau-père tournait la page de son journal, indifférent. Certes les livres disaient que les bébés doivent apprendre à dormir seuls mais à compter du départ de mon mari elle a passé toutes ses nuits dans mon lit. J'avais autant besoin d'elle qu'elle de moi, je pense. J'évitais mes beaux-parents, supportant difficilement les conseils secs de Suzanne, et je passais de grands moments dehors, avec mon landau, c'était la fin de l'été et il faisait doux.

J'aimais m'asseoir sur un banc, à l'entrée du bois, j'écoutais les oiseaux et profitais des premiers rayons de soleil, Clara dormait à poings fermés dans son couffin, bercée par la marche et mon pied qui secouait doucement la nacelle. J'emmenais un livre ou deux, le temps de sa sieste j'étais bien, heureuse, soulagée. Pas de ménage, pas de lessive, pas de coups de fil. Un bref instant de calme.

Je comptais les jours jusqu'au prochain retour de Guillaume, j'avais tant de choses à lui dire, à partager. C'est à peu près à ce moment-là qu'il a eu des ennuis avec son chef, pour une sombre histoire d'heures de prise de service non respectées, il rentrait sombre et muet, à peine ému par Clara. Il avait besoin de moi en tant que femme, je n'étais que mère. Nos premiers rapports avaient été douloureux après mon épisiotomie et je l'évitais, le soir, arguant de ma fatigue –réelle. Il était déçu, je le voyais bien, comme moi je l'étais de son manque d'écoute, nous nous cherchions querelle pour un rien et ce rien fut le baptême.

Je ne voyais pas l'intérêt de la faire baptiser, n'ayant pas l'intention d'aller à l'église avec elle et encore moins de faire la préparation au baptême seule. « C'est important pour moi, répondait mon cher époux de son ton docte, c'est important pour ma famille, nous sommes croyants ». « C'est quoi être croyant ? Aller bavasser à l'église le dimanche pour observer qui est là et qui n'y est pas, c'est ça ta foi ? ». Nous discutions pendant des heures, gâchant nos rares instants de tranquillité, deux inconnus avec deux visions de monde diamétralement opposées, pas prêts à lâcher une once de terrain. « Mes parents n'accepteront jamais qu'on ne la baptise pas » a-t-il conclu un dimanche soir en repartant pour sa base, et j'ai su que j'avais perdu.

Je l'ai laissé partir, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps puis j'ai demandé à Cécile d'être la marraine –elle venait passer des week-ends avec moi, j'étais si seule. Elle m'a fixée avec étonnement puis a souri : « Bien sûr », je l'ai prise dans mes bras et je me remise à pleurer, comme une imbécile. « Tu es sûre que tu ne nous fait pas un baby blues ? » a-t-elle soufflé à mon oreille, j'ai secoué la tête, de crainte qu'elle n'ait raison. Elle m'a amenée au restaurant avec Clara dans le couffin, ce que je n'osais jamais faire. Puis nous avons fait les boutiques comme avant, riant et essayant les tenues les plus improbables, avec juste l'incommode landau en plus.

Le week-end suivant j'ai annoncé à Guillaume que j'étais d'accord pour le baptême, il a lâché sa fourchette pleine de spaghettis et s'est précipité pour me serrer dans ses bras, l'air ébahi : « C'est vrai ? C'est merveilleux tu sais, tu ne peux pas savoir comme je suis heureux ! ».

J'ai failli lui répondre que je ne me doutais pas que le salut de l'âme innocente de notre fille était en tel danger mais au fond j'étais contente qu'on se réconcilie, c'était un bien petit sacrifice.

Le lendemain sa mère a lâché avec raideur, au cours du repas dominical :

- J'espère que vous n'irez pas faire baptiser cet enfant à la paroisse du village, je n'aime pas ce jeune curé.

- Quel curé ? ai-je demandé entre deux bouchées de gratin dauphinois.

- Le nouveau. Il a supprimé les messes du matin sous prétexte qu'il a des activités associatives et qu'il doit s'occuper de plusieurs paroisses. L'autre était toujours présent pour nous.

- Je suppose qu'il n'a pas le choix, a répliqué son mari sèchement.

- C'est surtout qu'il préfère s'occuper des jeunes, des scouts ou je ne sais quoi, quelle misère. En plus je n'aime pas sa manière de chanter, ni ses prêches. Trop moderne. Vous avez entendu, ce matin ? Pourquoi n'iriez-vous pas à Reims, à la cathédrale ?

- Bon voyons, a répondu Guillaume, rien que ça ! Tu crois qu'on va la remplir rien qu'avec notre famille, la cathédrale ?

Sa mère a haussé les épaules avec agacement et j'ai admiré mon époux de son courage, j'étais de son côté contre sa mère, et ça faisait du bien. Moi je n'avais rien remarqué ce matin à la messe, à part que le nouveau avait moins l'air de radoter que le précédent. Certes il était jeune mais la liturgie n'avait pas changé, ou alors je n'avais rien noté. Je profitais de la messe pour rêver, admirer les vitraux de la petite église romane, je suivais les gestes en pilote automatique, mécaniquement. Je ne communiais plus depuis les remarques acides de ma belle-mère, je restais seule sur notre banc, exilée. Tout cela n'était que mascarade, je regrettais mon lit douillet, presque mon repassage.

- Il paraît qu'il est de la famille, lointaine, mais de la famille quand même, a repris mon beau-père peu après.

- Oui, c'est un arrière-neveu de ton frère, mais on ne les fréquente pas. Ils sont originaires de la Haute-Marne, a fait remarquer Suzanne avec un mépris certain en desservant le gigot. Je savais qu'il était chez les scouts, je crois même qu'il était chez les petits chanteurs à la croix de bois, mais on ne fréquente pas ces gens-là. Ils ne nous ont pas invités à son ordination. En plus il a une drôle de voiture et il s'habille en pantalon, vous vous rendez compte ?

- Il porte un col blanc, non ? C'est l'essentiel, a conclu Guillaume en prenant Clara sur ses genoux, qui chouinait dans son couffin.

- Et on va faire ça quand ? a demandé Suzanne en s'essuyant d'un revers de manche. Il faudrait attendre le printemps, peu après ou avant Pâques, ce serait bien. Il faut juste que je regarde les dates déjà prises, et puis il faudra inviter tes cousins et tes oncles, où est-ce qu'on va les loger ?

Elle s'est mise à tourner en rond dans la salle à manger, égrenant les obligations et les contraintes, j'ai regretté d'avoir dit oui. Je me demandais où était la religion là-dedans. Sans doute perdue de vue, comme certains cousins. Ils avaient une famille à rallonge et moi je n'avais personne, mais je ne les enviais pas. Ma seule famille était Guillaume et Clara, j'ai posé ma main sur le bras de mon mari qui donnait un de ses premiers biberons à sa fille, il m'a souri en retour, j'en ai été heureuse.

A suivre...

Merci pour votre lecture

 

  • voilà, j'ai tout lu. Encore un texte qui accroche Nathalie !
    Ah dis-moi, impossible d'avoir le son de la vidéo, pour ceux que j'ai lancé, c'est pareil et j'ai pourtant monter le son au plus haut ! Je n'ose plus toucher à rien car j'avais tout désactivé mon ordi. si tu sais quoi faire, tu me renseignes, merci à toi !

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • ça y est, j'y arrive avec les écouteurs !

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Louve blanche

      Louve

    • désolée pour le problème de son, je ne sais pas ce qui se passe !!

      · Il y a plus de 7 ans ·
      47864 100556540008068 2367900 n

      Nathalie Bleger

  • Je viens de lire ton texte, mais je vais le relire car j'ai peu de temps...j'ai eu quand même l'impresssion de revivre un peu ma vie écoulée même si ce n'est pas la même que la tienne : un mariage très jeune, des illusions perdues...à plus...
    Encore une histoire attachante Nathalie !

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • Merci beaucoup ! Tu es un ange... :)

      · Il y a plus de 7 ans ·
      47864 100556540008068 2367900 n

      Nathalie Bleger

  • dis seulement une parole et je serai guerie

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Default user

    Hi Wen

    • Eh oui, c'est ça ! :) merci de suivre ce texte :)

      · Il y a plus de 7 ans ·
      47864 100556540008068 2367900 n

      Nathalie Bleger

Signaler ce texte