Le cliquetis d'un climat clinquant dont l'espoir n'est que comédie.
Une chanson oubliée ; l'insensibilité à l'œuvre.
J'ai voulu rugir et j'ai cueilli un amas de colère et de frustrations.
Infime espoir infini.
Je tourne en rond.
Je me sens étrangère à tant d'indifférence.
D'un vif éclat, j'ai cédé à l'indignation.
Un coup de tonnerre et la douleur s'empare de la haine.
J'ai voulu y naître et je me suis vue partir.
Je cours au ralenti.
Arrête-toi, je n'étais plus moi.
J'ai senti la quête, le rêve, la faim et la soif revenir.
Et je suis tombée dans les limbes.
Les sensations sont si souvent délaissées aux sentiments.
Je tourne en rond.
Une bougie éteinte bouge et bougonne, dans une bouche sans note.
L'air, la chaleur, l'eau et le vent n'effleurent ni ne pénètrent la peau comme autrefois.
Les larmes s'amassent et le sens se perd au nom d'une vie sans intuition.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Je cours au ralenti…