Discours (poirétique) de Sirocophane

halpage

L'amour n'est-il pas l'hygiène de l'homme. Et l'homme, cette main au sein. Obélie Ritombe.

Qui est mon bel amour, une poire tombée au sol ? La vie est un couteau, ma pomme est gravité : Tant qu'ya d'la gravité, il ya la coupe au bol. Ma pomme a ses ravins, est-elle si plombée ? C'est une pomme aride, c'est dire le défendu, C'est dire le pêcher, le jardin des amours ; Oh ma pomme aux nus, beaucoup de vaincus, Elle est si attachée, à tomber dans un jour. C'est dire que je le vois, L'amour à la poire, J'en ai suivi les cours de ses conférences : Comment peut-on être, du tout s'asseoir, La plus écrasée de toutes les absences ? Elle n'est jamais là, qu'au cacao s'offre, Et se trouve au rempart, des désirs effrénés, Car son prince à elle, ce n'est pas un Joffre ; Celui là, en Somme, s'occupa de Tranchées. Bien sûr que d'aucuns veulent changer de régime… Qui est mon bel amour, la poire coupée en deux ? Ces pensées sont des pépins, le ciel est richissime, Et les laines, pour faire maître, les nuageux. Qui est mon bel amour, une poire tombée au bol ? La vie est un rouleau, ma pomme est variété : Tant qu'ya d'la variété, il ya la croupe au bol. Ma pomme a ses tatins, est-elle si cramée ? C'est une pomme avide, c'est dire le descendu, C'est dire le clocher, les gadins des amours ; Oh ma pomme au bourg, beaucoup de vins bus, Elle est si arrachée, à tomber dans un four. C'est dire que je la vois, La cour à la poire, J'en ai suivi les cours de ses compétences : Comment peut-on être, du tout l'espoir, La plus écrasée de toutes les patiences ? Elle n'est jamais là, qu'au magot s'offre, Et le trouve au grand fort, des désirs effrénés, Car son prince à elle, ce n'est pas un coffre ; Celui là, en Somme, s'occupa de Greniers. Bien sûr que d'aucuns veulent changer de déprime… Qui est mon bel amour, la poire belle ébène ? Ces pensées sont des oursins, le miel est rarissime, Et les boules, pour faire mettre, les justes peines.

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