Disharmonie

effie

Il faut reprendre goût à l’écriture.

Ecrire ou mourir.

Peut importe le sujet, peu importe la manière, il faut écrire, écrire chaque jour quelque chose et, petit à petit j’en suis sûre, une trame se dessinera.

Une idée, un plainte, un son, un détail, tout et n’importe quoi plutôt que le néant qui me guette.

J’ai parfois l’impression d’être tout au bord, sur le point de sombrer, quand je sens au fond de moi mon cœur qui se glace. Ce froid soudain qui m’engourdit, telle une lame acérée me transperçant, et qui se déverse inexorablement dans les moindres recoins de mon corps.

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