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Ça parle écologie, moi le premier, mais personne ne veut au fond changer ses habitudes de vie et de consommation. Moi le premier. Au gouvernement - organe qui devrait insuffler cette volonté de changement -, c'est le même processus, en pire. Le libre-échange est là, l'argent abonde... Ils voient la vie par le prisme de la croissance, alors à quoi bon. Un capitalisme vert ? J'ai du mal à saisir l'idée.

Nous sommes face à nous-même, et ça fait mal.

C'est aussi pour ça que j'avais choisi le social à 18 ans. J'avais ce sentiment de faire un peu moins partie du produit capitaliste.

Créer du lien social, c'est quand même mieux que de manger du homard... Peut-être que les jeunes et futures générations seront plus sensibles à la cause environnementale. J'y crois pas vraiment. Ils auront déjà leurs dépressions à soigner.

+++ le 16/07/2019