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dou di dou da
shirley
Un jour peut-être, bercée par le flot de l'eau,
j'écrirai des chansons, assise sur un banc prés du lac.
Les forces de ma main écriront quelques vers,
je l'espére.
J'écrirai sur le vent, en attendant le printemps,
par un matin d'automne, monotaune.
Les feuilles tourbillonent, et je pleure mon chagrin,
une journée c'est trop court, si il n'y a pas de lendemain.
Je prendrai ma guitare, et je regarderai les gens,
assise sur le trottoir de ce monde.
Et les yeux blaffards, je rigole, je rigole,
quand fânent les âmes au soir, sans camisole.
La caravane du soir est perdue dans les champs, la superbe!
La flaque d'eau déborde, et à travers ces quelques lignes,
je dessine et imagine une piétre comptine.