Douceur d'une nuit d'été
mandou
Je viens juste d’arriver de l’aéroport. Tu es venu me chercher, toujours très attentionné tu t’es assuré que tout allait bien, as porté mes bagages et m’a conduit chez toi. Je suis très impressionné par ta maison. Tu habite une magnifique villa au bord de la mer, une de ses grandes villas où il y a tout, la piscine, le jacuzzi, l’accès direct à la mer, tout …. Ca promet de jolies soirées en perspectives …
On a passé une fin de soirée tranquille, puis nous sommes sortis sur la plage. Le soleil se couchait juste dans les flots de l’océan, mélangeant toutes les couleurs dans un merveilleux dégradé. Il commence à faire froid, je frisonne, tu t’en aperçois. Tu me prends dans tes bras et me serre contre toi. Mon cœur bat à 2 000 à l’heure, tu dois le sentir, c’est un peu comme si ma poitrine allait exploser d’un moment à l’autre. J’enfouis ma tête dans le creux de ton cou. Tes mains se perdent dans mes cheveux. Nous sommes que tous les deux sur la plage, seuls au monde, nous savons tous les deux très bien comment cela va finir. Mais nous prenons notre temps, après tout nous avons le temps non ?
Tes lèvres s’égarent le long de mon visage, sur ma bouche, lentement j’entrouvre les miennes, nos langues jouent ensemble, avides, je sens tes mains qui remontent sur ma peau. Je frissonne, je te vois sourire d’un air pervers…Je passe mes bras autour de ton cou, me serre un peu plus contre toi… Tu m’allonge sur le sable froid avec délicatesse, tu commence à soulever mon haut doucement, j’ouvre un a un les boutons de ta chemise, sans cesser de s’embrasser, nos souffles se font court… Je passe mes mains sur ton torse à présent nu, comme pour m’imprégner de chaque centimètre de ta peau, tu embrasses chaque parcelle de ma peau nue. Puis tu passes ta main dans mon dos pour commencer à enlever mon soutien-gorge, je t’arrête.
-On ne va pas faire ca ici !
- Pourquoi pas ?
- On pourrait nous voir !
- Et alors ?
Je me tais, un peu gêné à la pensé qu’on pourrait nous surprendre, mais je suis incapable de te résister, incapable de résister à la tentation de tes bras rassurants, de ta bouche inquisitrice, de ton souffle reposant. Dans en geste autoritaire, tu dégrafe mon soutien gorge, le jette plus loin. Tu les caresses doucement. Ta bouche remonte dans mon cou m’arrachant un petit soupir. Je me plaque un peu plus à toi, pétrissant tes pectoraux, palpant ta peau, nos langues, nos dents s’activent, se combattent, se mordillent. Dans un gémissement rauque, je parcours ton cou, ton épaule, tes pectoraux, en les dévorant, en les savourant dans un délire sensuel. Tu parvins dans un sursaut à inverser la situation. Sous toi, je subis à mon tour une exquise torture. Ravagées de caresses… Lentement tu fais glisser mon shorty le long de mes jambes me fixant dans les yeux, épiant la moindre de mes réactions, le moindre tressaillement de mon visage. Sans lâcher tes yeux je fais aussi glisser ton pantalon et le reste de tes vêtements par terre.
- Ecoute…
- Non chut …ne dis rien
Tu m’embrasse pour me faire taire.
- Ah non, j’ai envie de parler, je crois que …
- Que ?
- Je stresse un peu, ou je ne sais pas, roh et puis d’abord est ce que tu as … bon … ce dont on a besoin ?
- J’ai, j’ai …
- Je le savais tu en as toujours un avec toi ? Dans ta poche ? ou alors dans ton portefeuille, au cas où toutes les belles filles de Miami, voudrait de toi, voudrait … Et puis ben si tu veux on en met pas.
- Dis-moi la vérité, tu voudrais avoir un bébé là ? Tout de suite ? un beau bébé, aussi beau, intelligent et fort que moi ?
- Hein ? et il ne prendrait rien de moi ?
- Ah si c’est vrai … sans doute quelques défauts, comme toi …
-
Je te frappe légèrement l’épaule d’un air outrée, tu attrape ma main en riant, tu me tire vers toi, et m’embrasse dans le cou. Je rejette mes cheveux en arrière, et toi tu continue à parcourir mon cou de tes lèvres savourant mon parfum, mon souffle … Ta main avance toute seule sur mes hanches, ma taille… Je soupire doucement, m’agite un peu dans tes bras, en souriant, en ouvrant les yeux, en te regardant cette fois ci avec sérénité et tranquillité. C’est à ton tour d’être un peu embarrassé, tu essaye de ne pas le montrer… je trouve ca adorable. Tu bouge ta main pour prendre le préservatif….
- Laisse, je veux le faire moi.
- Mais c’est moi qui dois le mettre tu sais
- Je sais … crétin. Tu veux savoir combien j’en ai enfilé ? Humm attend que je réfléchisse …
- Je ne veux pas savoir
- C’est le 16 éme au moins.
- Ah ! Tant mieux !
- Pourquoi ?
- Ben 17 ca porte malheur. Je n’aurais pas aimé.
Je ris, c’est bon tu as réussi à me détendre avec tes idioties. J’ouvre le paquet comme si c’était un bonbon. J’essaye avec mes ongles, sans succès, je le porte a ma bouche avec un air malicieux.
- Je ne vais pas le manger.
Je tire d’un coup sec et le prend dans mes mains. Tu es nu, tu écarte les jambes, je te caresse tout doucement de bas en haut… puis je te l’enfile sans problème.
- Je suis forte ?
- Trop.
Mais tu ne rien d’autre. Désormais tu prends les commandes. Je subis tes délicieux assauts. Rien de sauvage… Tu es doux, tendre, tu prends soin de moi comme si j’étais une petite fille super fragile. Je me laisse aller … me bute un peu trop contre le sable froid.
- Aie.
- Je te fais mal ?
- Non, ne t’inquiète pas…
Ne t’inquiète pas… Je me tais, suspendue, comme si j’écoutais ma vie s’écouler. J’ai l’impression d’être déconnectée de la réalité, pourtant je suis ici, c’est la réalité. Je te vois, je te sens, tu es sur moi. Je t’embrasse, je te serre, je te serre fort, plus fort. J’ai un peu peur comme à chaque fois, de ce qui va en découler par la suite, dans ce dans quoi je me laisse entrainer …Mais c’est une peur normale ? Bon sang Amandine ne te laisse pas entrainer maintenant par toutes tes obsessions par les films que tu te fais toujours, par tout …Je ferme les yeux, je respire, je soupire, je suis accroché à ton cou à ton épaule, je me détends, je me rassure… Je sens tes mains, je sens que tu me touches tout en entière. Tu me pénètre. Je me laisse aller, dans le berceau de cet amour, dans cette mer, dans le désir, je me laisse emporter lentement par les courants. Perdue, oui sans y penser, perdue dans tes bras, maintenant ca y est …
Un dernier mouvement qui suit le rythme d’une musique imaginaire, mais peut-être encore plus belle justement pour cette raison. Cœurs et soupirs …
Je sens ton souffle, ton désir. Je cherche ta bouche, ton sourire, tes lèvres. Je les trouves, je m’y plonge pour me cacher, pour me trouver dans un baiser plus long, plus profond, plus enveloppant, plus … plus tout.
Un gémissement plus fort désormais je suis tienne. Je te souris, doucement, Tu es à l’intérieur de moi, je te sens dans mon ventre, je souris, je goûte le plaisir, je suis bien, je te veux. Pour toujours, gravé sur ma peau, à l’intérieur de moi.
-Nate, je t’aime
- Qu’est ce que tu as dit ?
- Non ne te moque pas de moi.
- Non mais je te jure je n’ai pas entendu.
Tu continue à bouger au dessus de moi. A l’intérieur de moi. Je te regarde dans les yeux et je me perds vite, kidnappée par ton regard, par tes yeux qui contiennent de l’amour ou peut-être pas, mais je ne me pose pas la question, pas maintenant. Tu me parle, je ne te comprends pas, tu soupire à mon oreille et le vent, le plaisir volent, qui emportent tes paroles, tu souris, tu ris, tu continus à bouger, ca me plait, ca me plait beaucoup, je ne comprends pas, je t’embrasse les mains, chaque parcelle de ta peau que je peux toucher…. Je suis affamé…
Plus tard je ne sais pas combien de temps a passé, je suis assise sur tes genoux tu me serre dans tes bras, je sens que mes yeux se ferment tout doucement, je m’endors petit à petit bercé par ton souffle redevenu normal, tu contemple l’océan en passant ta main dans mes cheveux. Je m’endors apaisé, rassuré, heureuse …
Wouahh!! Difficile de commenter... Mais ce doit être bien, car je suis presque gêné d'avoir cette impression d'être voyeur!! Ce coté ou tu nous racontes une histoire, et en même temps ces échanges qui nous plongent dans la réalité présente de ce couple! Bravo!
· Il y a environ 14 ans ·amouami