DOUCEUR ENIVRENTE
Diane Auduc
Brume répandue et oppressante
Ton mur est si intense
Que les mouvements de mes membres
Tremblent de souffrance
.
Le silence est si vivant
Et l'absence si présente
Que je tournoie, absente de mes sens.
Sans que j'en comprenne le sens.
.
Suis-je en plein rêve sans conséquence
Un cauchemar sans condescendance.
L'ombre est danse
.
L'aube naissant
Je comprends
Qu'il ne faut pas bousculer le temps
.
Les offrandes prédominantes
Prémisse d'un changement
Réveille un tapis vert
D'une douceur tendre
.
L'éveil prend soudain, un air chantant
De gouttelettes en ruisseau naissant
D'odeurs oubliées, d'un hiver prenant
Dansent, soudainement
Le menuet du moment
.
L'apesanteur
S'élève à la mesure du temps
Pour laisser apparaître
Des lumières luxuriantes.
.
De couleurs apaisantes
De senteurs migrantes
De folies en attente
.
La vie reprend
Malgré cette attente
Vécu comme une longue instance
La venue du printemps.
Le réveil de la nature. Aller humer les nouvelles senteurs. A l'aube ou les personnes encore endormies, nous enivre, sous une rosée encore présente, le réveil du printemps.
· Il y a presque 8 ans ·Diane Auduc
Après la pluie, le beau temps :o)
· Il y a presque 8 ans ·daniel-m
Exactement. Merci en tout cas d'être passé par ici.
· Il y a presque 8 ans ·Diane Auduc