Du grain à moudre.

Christophe Hulé

Bon, ai-je du grain à moudre ce soir ?

Il suffit de trois mots alignés pour allumer la mèche.

Ce ne sont pas les sujets qui manquent, ou les non-sujets pour faire dans l'absurde.

A la Lewis Carrol ou Boulgakov, pour ne citer que ces deux là.

Un truc guimauve peut-être, comme chante Souchon : «  Comme dans ces romans pour dames de Somerset Maugham ».


https://www.youtube.com/watch?v=0_lC1pzZb9M


Un truc gothique peut-être à la Edgar Poe ?

Un truc qui fout vraiment la frousse d'un certain Stephen King.

Bon, on a tout en magasin, fouillez, fouillez, il en restera toujours quelque chose.

Ou décrire son amant(e) pour endormir le lecteur, ou fera quitter la salle de cinéma prématurément, vu le prix de l'entrée, on comprend la frustration, autant regarder Drucker, celui qu'a squatté le repos dominical après un certain Jacques Martin, que les moins de vingt ans, etc.

« En v'là du slow en v'là » (Jonasz).


Bon, revenons à nos moutons. Je parle de ceux qu'on a peut-être reconnus à Béziers (petite allusion historique pour frimer).


Au fait, de quels moutons parlions-nous ? Question purement rhétorique vu que y a que moi qui parle, j'ai dû mélanger les fiches.


Ah oui, les genres littéraires, Mon Dieu il y en a tant, comme la mode rétro, ça va ça vient, sans parler des post- ou des néo- quelque chose, comme les post-nazis ou les néo-cons.

Coluche aurait dit : « qui lave plus con que con ».


« Ô les regrets, les regrets », du même Souchon, et peut-on « les passer à la machine ? ».


J'encourage tous ceux qui se sentent perdus à se perdre plus encore, car la vie est un dédale de merde.

Les complotistes diront que c'est fait exprès.

Moi je pense qu'il n'existe aucun être assez intelligent pour inventer, et piloter, un tel bordel.


Voilà, on peut bien causer de n'importe quoi, juste trois mots pour allumer la mèche.

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