Du temps où je chassais la baleine
Pierre Gravagna
La nuit portuaire
Dans la nuit portuaire,
On entendait ronronner,
Au ventre des baleinières
Les gros diesel étonnés
Et la graisse se vendait,
Même prix que la fille
Mon amour, ma gargouille
Celle qu'on jouait aux dès.
La nuit solitaire
Les poings désespérés,
Rouge de ma colère
Avec un faux air distrait,
Je respirais le souffre,
Pour m'embarquer la nuit,
Sur le chemin des Inuits
Me jeter dans un gouffre.
"Quand tu aimes il faut partir" et c'est Cendrars aux machines ! Une vraie et si poétique Feuille de route !
· Il y a presque 7 ans ·"… Dehors, ce devait être la mer et la nuit, l’infinie désolation des eaux noires et profondes. Une montre de cuivre, accrochée au mur, marquait onze heures, onze heures du soir sans doute ; et, contre le plafond de bois, on entendait le bruit de la pluie." (Pierre Loti Pêcheurs d' Islande)
et pour illustrer
https://youtu.be/e9c1ya90N2M
anna-c