D’un rien
Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret
On ne s'est pas permis de belles vacances avant ton indifférence
Il n'aurait fallu que de presque rien pour que tout se passe si bien
Ma chance et ma liberté, tu sais que c'est toi qui me les as données
J'ai tout perdu et à jamais ta confiance sans vraiment comprendre
Le plus ravageur c'est ce profond dédain que tu conçois pour moi
La cruelle froideur, cette morgue qui reste aux coins de tes lèvres
Une arrogance boudeuse, insensible comme si rien n'avait eu lieu
Je n'ai jamais eu l'air vaniteux ou suffisant, encore moins vantard
Je suis ordinaire, sans assurance, gauche aux habitudes crasseuses
Je ne regrette pas mon insistance légitime à chercher des réponses
Elle te fut rude à supporter, mais rien de moins pire que le silence
Blessante la basse vengeance de faire comme si je n'existais plus
La lumière reviendra...en attendant écris, écris...
· Il y a presque 9 ans ·ade