Dvorak

Constance Farrugia

Sur la mélodie du quatuor des américains.

Il est un pays où les fleurs s'épanouissent éternellement.

Il est un pays où les arbres tendent leurs ramages vers ceux qui les approchent.

Il est un pays de lumière et de paix.

Ce pays n'est pas le mien.

 Mon pays est jonché de colère et de larmes.

Mon pays est une vallée de détresse, toujours plongée dans l'obscurité.

Mon pays est fait d'hiver, de glace, de nuages,

Et je déambule dans cet enfer à la recherche de mon paradis perdu.

 

Sans guide. Sans issue.

Je tourne en rond tel un poisson prisonnier de son bocal.

Je deviens fou.

Je me suis égaré dans la course au bonheur.

Bientôt je ne serais plus.

Peut-être alors reverrais-je ce pays où les fleurs s'épanouissent éternellement,

Ce pays où les arbres tendent leurs ramages vers ceux qui les approchent,

Ce pays de lumière et de paix.

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