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Il paraît que l'homme au plus gros QI du monde passe deux à trois heures par jour à mater des films X sur le web : dingue, non ? C'est vrai que pour trouver une pépite, il faut s'en taper du glauque. Je me souviens de ce petit film, des petits escrocs russes qui faisaient passer des castings bidons à leurs jeunes compatriotes : même leurs corps où perçaient les graisses à venir étaient pathétiques. Le pire, c'était ce bruit de porte grinçant qui ne cessait de couvrir l'action. C'étaient des russes et on devinait bien que cet horripilant déchirement sonore n'atteignait pas leurs oreilles, habitués à trouver normales les expressions quotidiennes d'une époque soviétique pas tout à fait révolue.
Dans le cul qui pense, y a des photos qui racontent une histoire et d'autres qui font des simagrées. Celles-là, ça donne rien, aucune brillance. Les premières, c'est autre chose. Plus tu les regardes et plus tu vois du neuf qui t'avait encore échappé. Un peu comme un chef d'oeuvre. Beaucoup comme ce putain de ravin où la main du peintre a courbé l'origine du monde. Tu vois, bien sûr, ce que je veux dire ou t'as déjà plus la main libre pour entreprendre trois lignes ? Y en a combien qui ont ouvert un œil depuis que la fenêtre internet s'est ouverte ? Ah, oui, bien sûr, les coups d'œil à la va vite, y en a eu. Comme des enfants qui surprennent des adultes et sont plus gênés qu'eux. Mais combien, combien parmi vous capables de détecter en dix secondes les signes minimaux de la qualité spirituelle exigible du porno pour nous ? Le lobe de l'oreille gonflé, bien rouge, bien plus parlant que la mouille toujours suspecte d'un con à la merci du premier gel intime, vous l'avez repéré le lobe ? Et des signes, y en a d'autres… Mais c'est comme les philatélistes : chaque femme est un timbre unique. Elle prend toute sa valeur avec le cachet de l'amour. Ce moment phénoménal où elle invente un maître qu'elle plonge dans le drame cornélien de celui qui doit devenir celui qu'il a prétendu être.
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Mais je veuille, justement, à fond que je veuille ! Vouyez, vous aussi, vouyez et cela viendra, le grand effondrement des ordres : la mère de l'oisiveté, le fruit de l'ennui et le ver de tous les vices, ca marche toujours quand ça marche par trois. Allez savoir pourquoi on a toujours cet aimantage pour les triptyques. Du genre « l'impair qui file le manque d'esprit » ou « papa, maman, banban, bambi baby et cie ». Perso, j'ai toujours adoré les trios donc je peux pas m'opposer sans foi ni loi : j'ai pour le trois cette affection qu'un chat, par exemple, ou un chien peuvent injecter dans un couple qui sans eux s'ennuierait de trop bien se connaître et d'avoir fait le tour de ses profondeurs sans parvenir encore à fournir l'énergie pour creuser les couches profondes où brillent toujours des miroirs aux alouettes comme moi, ébloui du soleil, oublieux du réel… D'où nous vient donc ce sentiment que la lumière est plus belle que l'obscurité ? Voir quelque chose, c'est un miracle, c'est clair : plutôt sourd, plutôt muet, plutôt cul-de-jatte qu'aveugle…