Echo à "Eloge de l'écrivain frustré"

sandrarose

Reponse à Valy Bleuette...

Vivre c'est mourir un peu...Ecrire, c'est rester un peu...

C'est notre seule liberté. Ils pourront tout nous prendre, mais ils n'auront ni nos cahiers, ni nos crayons...encore moins nos pensées ! Au diable le cadre imposé par notre réalité dégueulasse qui nous promet tellement en nous donnant si peu, celle dans laquelle on rame pour offrir, s'offrir...la déception au bout du parcours. Nous, on peut tout inventer, tout créer, tout combattre : la plume est notre plus belle arme !


Ils ne feront qu'un passage, mais nous, nous resterons, fossilisés sur une étagère poussiéreuse. Qu'importe ! Un livre ne meurt pas ! Il marque, ou pas, mais il reste.


Ne cherchons pas la littérature, laissons l'Art aux artistes, hein Molière, hein Voltaire...mais gardons la dans le cœur. Les mots comme seule religion ! Nous, on pose, on vide, on donne, si ça ne plaît pas, alors tant mieux, c'est notre victoire!

Et si écrire est une maladie, prions pour ne jamais guérir !


Acte égoïste. Ecrire pour séduire, pour s'octroyer une autospychothérapie...finalement, on n'écrit bien que lorsque l'on écrit pour soi, parce que c'est franc, sincère, viscéral :Amen !


Je ne partirai pas sans rien laisser, même si ça ne vaut rien. Pour moi, ça a du sens, et c'est tout ce qui compte.

C'est ma vie que j'écris, celle que je vis pas, celle que j'imagine, que je fabrique, comme une précieuse dentelle qui n'appartient qu'à moi.

C'est ma Croix que je pose, celle qui pèse, celle que je veux taire, que je dois taire, et qui n'appartient qu'à mois.


Ecrire pour pas crever. A bon entendeur !



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