Eclairs sensoriels
dimir-na
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Le sacre d'une luminosité en phase d'extinction, à la limite de l'horizon, identifiait ses yeux larmoyants.
Les derniers rais du coucher de l'astre suprême, après avoir surfé sur une énième vague d'une énième marée, sur ses cristallins, renaissaient sous forme d'étoiles.
Sueurs du chagrin, l'eau saline, sa crue, l'apparence de son destin orage, foudroyait un arbre, un arbre généalogique.
Des constellations, la gouvernance, les feus, les cendres et puis le sable, le tombeau des roches les plus dures, l'enlisaient.
Emmaillotée encore, dans le décor d'une nuit nouvelle, ses draps, ses larmes sont restées, fluides, à la source de l'éternité.
Elle songeait éclipser un cauchemar, des identités sans regard.
L'étoile de mère et ses coraux, là où parlaient des idéaux, la couche d'une lumière éteignait les effrois, leurs lanternes.
Elle est née, telle une phrase, l'inspiration.
Je suis né ici, et non là-haut, toujours là...
Tendresse, Dimir-na.