ÉCOLE NATIONALE D'APESANTEUR

Philippe Larue

Au quai des brumes, je vous avoue: j'avais étudié à l'ENA (École Nationale d'Apesanteur) auprès de la professeur, Mme Whart. 

La première année, c'était l'examination des Poincaré. La deuxième, celle des points-virgules, les Hobbits comme on les dénommaient. La troisième, les ronds-points avec option Police ou Gendarmerie. Et la quatrième, les tréma traumatisés par les tréssautées au Petit Trianon et les trekkings, au Fouquet's. 

Bref, après obtention, mention cancre de l'ENA et des nanas, sans oublier Cézanne d'énarques. À présent, je m'appelais Narco, doué pour endormir toutes personnes au bout d'une minute de parole, des Trois-Baudet au plateau des 1000 vaches. Et en vacheries, Mme Whart était conseillère experte comme Jack Daniels, prodigués par Danielle Gilbert. 

En langue, un vrai cake: je pouvais bafouiller un breton/mandarine en apesanteur à faire pâlir les lentilles d'Hubble à la vue des tortillas hachées mayonnaise/harissa/sauce blanche de chez Tom@, le cuisinier de l'espace, responsable de la fuidité des Poincaré. Je savais bien que c'était paroles de cholestérols aux anges, mésanges de chez Rossignol.

Mais en apesanteur, chez l'ENA, c'était toujours encore Uption le leader des corps aux pieds. Et les options, Poincaré était perdu sauf Mme Whart et sa langue. 

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