Écorchure #

Pierre

Et si mon corps se glace en ce soir de novembre,
Mon cœur, lui, se rallume, par cette fille dans ma chambre.
La renaissance de l'Être brille en moi de milles feux,
Pourtant, je le sais bien : ce n'est pas d'elle que je veux.
Je pense encore à toi comme lors des premiers jours,
Mais tu ne manqueras plus d'un chaleureux amour.
Il fallait fuir le Triste tant qu'il est encore temps,
Je ne t'aurais donné que des éclairs chantants,
La mélodie du Diable qui sonne dans ma tête,
Et qui ne s'apaisera que pendant les tempêtes.
Je les vois s'annoncer, oui, je les vois venir,
Mais bien qu'elles me remplissent, je voudrais les vomir.
Il n'y a guère de chemin pour nous les passionnés,
Juste un bout de ciel bleu, lors de nuits étoilées,
Je t'y avais conviée mais tu n'es pas venue,
Dans une autre que toi, se tord mon âme dénue.
Je ne t'en veux pas mon ange, il te faut t'envoler,
Me laisser seul sous terre ; sous mon air désolé,
Trouve donc ce que tu cherches et puisses-tu vivre en paix !
Sous mes larmes, si tu plonges, toi, tu seras trempée.
  • "Je les vois s'annoncer, oui, je les vois venir,
    Mais bien qu'elles me remplissent, je voudrais les vomir.
    Il n'y a guère de chemin pour nous les passionnés,
    Juste un bout de ciel bleu, lors de nuits étoilées,"

    Tout est très beau mais ces lignes là frisent la perfection ! Bravo...

    · Il y a presque 9 ans ·
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    Benjamin Katagena

    • Merci beaucoup Benjamin ! Perfection est un bien grand mot mais je prends volontiers ! :)

      · Il y a presque 9 ans ·
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      Pierre

    • "Frisent", puisqu' effectivement rien n'est jamais parfait :)

      · Il y a presque 9 ans ·
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      Benjamin Katagena

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