Ecrivain de Provence

Catherine Marie France Lavandier

les cigalons murmurent à mon oreille ; un brin de conscience couché sur ma feuille , pensive , qui décroche un ah... à chaque mot , écrit , en vers ...Quelle sage nature que la Provence !

Silence ,

des murs ,

blanchis ,

au soleil ,

à l'aube 

de cette journée .


Un brin ,

de servante ,

se présente ,

au seuil ,

de mon cabanon

pour se confier ,

à mon âme .


Liseuse ,

d'avenirs ,

elle prédit ,

charmant ,

mon bureau ,

d'images ,

colorées,

pimpantes .


Musique ,

en-tête ,

elle raconte ,

le paysage ,

le passage ,

de lune ,

à l'aurore .


La lumière ,

du jour ,

s'étend ,

sur les tombes ,

vides ,

des papets ,

contant ,

périples ,

et vaux .


Calendrier ,

des astres ,

mène ,

la kabbale ,

des pensées ,

du poète .


Rire ,

soudain ,

des elfes ,

nichés ,

dans le fond ,

des forets ,

des marais .


Respires ,

ce parfum ,

de menthe ,

épanouie ,

au potager ,

engrossant ,

nos émotions ,

de faveurs ,

et de bleuets .


Virilité ,

assumant ,

sans partages ,

embruns ,

de larmes ,

et chagrins ,

du passé .


Vilaine ,

colère ,

de mon aïeul ,

à ce sujet :

Répit ,

de l'orthographe ,

enjolivant ,

citations ,

et proverbes

de l'écrivain ,

qui lie ,

la plume ,

et l'ocre .


Pitié ,

pour ,

cette Révolution ,

qui n'en finit pas ;

assis ,

à lire la loi et le code ,

il dépeint ,

son tribu ,

à la ville ,

qui l'honora .


L'heure est au repas !

sage confession ,

de mes amours ,

au ventre vide ,

trinquant ,

au salut ,

du monde ,

à la joie de vivre .


Bon sang ne serait mentir !

L'appel se récite ,

à l'ode ,

de cette aïoli ,

conteuse de Provence ,

qui parfume ,

mon imagination .


Méditerranée ,

profonde ,

champs ,

de lavandes ,

et d'ail se mêlant ,

à l'olive ;

un point de croix ,

brodant ,

leurs histoires ,

sur les coussins ,

de boutis ,

traditions ,

des chaises ,

de paille .


La poêlée ,

de buches ,

chêne ,

buis ,

frisonne ;

l'âtre ,

rend ,

vivant ,

cet obscur mas ,

paternel .


Le cadre,

de l'ancêtre ,

orne l'entrée ;

le Tic-Tac ,

de l'horloge ,

sonne ,

pour ,

l'arrivée ,

des enfants .


Un régalez-vous !

tartines ,

confitures ,

miels ,

s'empilent ,

sur la table ,

du salon .


Le chien endormi ,

trône ,

au centre ,

du tapis ,

soupirant ,

à ces mots ,

oubliés

sur l'écritoire ,

de ma grand-mère :

vertus , savoirs ,

n'oublie pas !






















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