Elle est indicible vous savez.

odeanox

Variationen 11 : retour. ~ image Fred Raveleau.

Tu sais, je n'arrive pas à t'oublier.

Ton ventre rond tes yeux rayonnants, le rose de tes joues.

Sentir ton odeur, métamorphose atmosphère.

Tu sais, je n'arrive pas à t'oublier.

Magnifique, si magnifique le temps face à toi.

La dépression chronique, l'envie de tuer, le relâchement, la haine : subitement, disparus.

Forme de pensée jusqu'alors inhabitée.

Un instant tu souris, tes yeux se baissent, tes paupières se ferment et toute mon humanité, figée


Tu sais, je n'arrive pas à t'oublier.

Alors je profite du fait, tu sais, te voir vivante, si heureuse, magnifique dans les bras d'un autre, tournoyer.

Il n'y a plus ni peine, ni mort.

Il n'y a plus que murmures, brises odeur mimosa. Les centimètres de ta nuque, son duvet blond. Tes taches de rousseur, ta peau pâle, tes yeux marrons, clarté.

Toi l'être qui défiles en osmose à mes jours.


Tu sais, je n'arrive pas à t'oublier.

En fait tu ne sais pas, je le sais.

Mais qu'importe mon amour, qu'importe - vis, continue à sublimer, bouleverser l'univers, et encore, danser



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