Suffisamment d’œuvres, assez de présences, pour peupler des histoires de héros et de fêtes, pour esquisser chaque jour un regard à explorer. Tout l’alentour existe en un musée flagrant, où peuvent se signaler les récits édifiants propres à susciter l’enthousiasme, les sagas toujours de fracas et d’exploits, bâtissant les morales et les sagesses. Jamais le devenir inquiet n’avait à souffrir d’être sans boussole. Même l’effronterie des pierres savait se raconter village, conquête, aussi bien que l’érotisme affiché des déesses réelles ou brumeuses résonnait à l’unisson des cérémonies. Cependant, il en était autant du vouloir que de l’imposé, et rien ne prédisait d’où surgissait la réponse. De cette façon, à force d’icônes et de miroirs, on pouvait parvenir à l’ébauche d’un reflet acceptable, pour autant que des lumières sincères corroboraient les reliefs. Et si le reflet était assez trompeur, le récit s’exaltait jusqu’à l’acmé.