Emmènes-Moi
bellamy
Un nouveau jour se levait, l'aurore naissante à l'horizon, comme un nouveau départ. L'aube souriait devant cette renaissance, tout était calme, le silence dégageait un doux parfum d'espoir, il n'y avait plus de frontière, seulement nos rêves. La douceur du matin caressait mon envie de vivre, je restais te regarder, il n'y avait plus de peur, plus de larmes, seulement la joie de savoir qu'à tes cotés, tout restait possible. J'ai enfin ouvert les yeux ce jour là, je ne voulais plus vivre dans le passé, simplement profiter de chaque seconde, de chaque moment que cette vie m'offrait.
Allez viens on s'enfuit, juste tout les deux. Deux âmes parcourant les sentiers d'une vie dont ils ignorent les moindres détails. On pourrait se perdre dans Paris le soir sous la pluie, ou encore naviguer dans les rues de Venise, se dire que l'avenir n'a pas d'importance, du moment que l'on est ensemble. Imagine-nous main dans la main parcourant les boulevards de la cité des anges, ou te serrant fort contre moi en regardant le couché de soleil brestois. Tu ferais fuir mes douloureux souvenirs, ces déceptions que tu effacerais par un baiser.
Emmène-moi parcourir l'horizon de nos rêves échoués sur des îles aux confins du monde. Nous naviguerions sur l'océan de nos espoirs, suivant des chemins autrefois oubliés. Emmène-moi voir ces paysages qui feraient de mon cœur un esclave, faisant revivre nos sentiments enfouis dans les méandres de nos tourments. Nous pourrions oublier ces regards devenus bourreau et ainsi tirer un trait sur l'abysse du passé. Nous écrierions alors l'histoire de notre vie grâce à l'encre de ton sourire.
Il fut un temps ou tout n'était que noirceur, ou je n'avais plus la force ni l'envie d'avancer. Mais ce temps est révolu, il faut maintenant découvrir ces secrets que nous avons laissés bien trop longtemps à l'abandon. Je ne suis plus seul, nous sommes deux pour affronter le crépuscule, lorsque nous sommes ensemble je ne crains plus l'avenir. Il n'y a plus d'avant, seulement le souffle de notre devenir .
Bellamy.