Emporté par la brume.

lirynn

Mes pas sont fragiles, emporté par la brume. Je veux m’en aller loin de cette vie toujours ternie. Mais l’ivresse de mes foulées sont trop écorchée, par le vent qui fouette mon corps si fin. Je suis prisonnière, là dans la ville où tout est éclairé à en faire mal aux yeux. La nuit est belle, la lune rayonne pendant que moi je pourris sur le trottoir. L’Ame en perdition, je ne rêve plus. Mon cœur a perdu mon étoile, loin derrière le soleil. Je chute, je craque, j’explose. Il ne restera que de la couleur pourpre qui dégoutte sur le bitume noir, derrière la brume…   

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