En Marche, premiers faux pas

Jean Claude Blanc

ça se complique pour Macron, hors du système, mieux vaut en rire...

           En Marche premiers faux pas

Premiers ratés du Président

Ça ne marche pas comme il le voulait

Jeunot Macron bien embêté

Ne sait plus à quel saint se vouer

Voulant laver plus blanc que blanc

S'est fait avoir joliment

L'ont arnaqué ses partisans

 

Les médias n'attendant que ça

Qu'il trébuche au moindre faux pas

Ça pas tardé, sont comme les autres

En gouttent aussi ses drôles d'apôtres

 

L'un des siens, accusé de truand

Il aurait dû même prestement

Le convoquer en lui disant

« Tu n'es pas clair mon Ferrand… »

(Hommage à mon parc des volcans)

 

Un malheur n'arrivant jamais seul

N'a pas de pot et mal à l'aise

Qu'une autre ministre, un peu bégueule

Proche de Bayrou Garde des sots…

La noble Marielle de Sarnez

Ait empoché millions d'euros

Naturellement sur notre dos

 

Juste avant les législatives

S'agit de faire la lessive

Mais difficile de les virer

Ses fidèles membres associés

Dès le premier jour à son chevet

 

Une fois encore même cinéma

Le porte-parole donne de la voix

Pour dénoncer ces sales médias

Cherchant des poux où y'en a pas

 

C'est pas sa faute à Macron

Reprenant le manche des socialistes

Devenu parti de moribonds

A lui réformes que d'injustices

N'en revient pas de cet affront

 

Arrive la loi de moralité

Qui ne tombe pas à point nommé

Sont pas très clean ses députés

Evidemment se sent concerné

Certains des siens déjà visés

Devraient logiquement être débarqués

Ayant promis faire le ménage

N'en revient pas de ces outrages

Quand pas de bol, ses soutiens

Tout près d'être mis en examen

 

Lui qui prêchait les sages vertus

D'un mouvement fier de ses élus

Même qu'en fouillant dans leur CV

Rien à redire, presque parfaits

Leurs cachoteries vite révélées

Tombe des nues Manuel bouche bée

 

A son tour encaisse les torts

Que lui confère le pouvoir

Pour s'excuser, il se fait fort

Mais les français ont de la mémoire

Rancune tenace, perdent pas le nord

 

En Marche, ça coure, ça galope

Quel régal pour l'internaute

Qui lui a fait sa pub gratis

Lui qui maintenant crie au préjudice

 

Enfant de la balle, c'est pas nouveau

A fait ses classes à l'Elysée

Mais de jouer sur deux tableaux

Entre deux chaises se trouve coincé

N'avait pas le choix pour s'imposer

S'accaparer bons et mauvais

Car l'essentiel, c'était de gagner

 

Hors du système, renverse la table

Que de simulacres, même pas capable

En vérité un homme à fables

Qui va en faire des pendables

 

Les lendemains risquent d'être amers

Majorité de parlementaires

Des amateurs en la matière

30% d'abstentionnistes

Va gouverner à l'improviste

 

Qu'il profite bien de cet instant

De réjouissance à peine élu

En évitant les incidents

De ceux qu'en douce le font cocu

 

Mais il est jeune, il apprendra

A constater que les dégâts

Des quelques-uns, lâches parfois

C'était prévu dans le contrat

A triomphé, c'est indéniable

Mais après ça, pauvre misérable

Seul désormais sur son perchoir

D'être encensé, c'est pas la gloire

Ses courtisans qui l'ont vu naitre

Calculateurs, tricheurs traitres

Valets de pieds face à leur maitre

Pour ses succès voudront en être

 

Manuel savant, sans expérience

Hélas c'était couru d'avance

Manque de programme, fait que ce qu'il pense

Mais consciemment par innocence

Devra faire preuve d'endurance

Bâti lui-même son entreprise

En embauchant toutes sortes de gens

Des écolos c'était de mise

Nico Hulot, représentant

Les riches bobos, enveloppe surprise

Servant de vedettes à l'écran

 

Chose promise, chose due

A débauché des vieux tordus

De droite, de gauche plus convaincus

En vérité perdus de vue

Quelques illustres inconnus

Pour faire nombre de peignes cul

De la France profonde, pas déconner…

Sont pas des pions sur l'échiquier

Souvent président les intérêts

Des mutuelles, de leur quartier

 

Ça nous ramène à ce Ferrand

Ayant flairé son coup fumant

Nommé ministre ce faisan

Par-dessus le marché, celui du logement

Mais pas fait ça pour de l'argent…

 

J'arrête ici la coupe est pleine

Qu'il démissionne, ce phénomène

Comme le souhaitent les français

Ces citoyens vexés, taxés

Le 18 juin, on va revoter

Mais ne manquerai pas à l'appel

Je penserai à Colombey

Y'a des gaullistes à la pelle

Mon candidat, Dieu soit loué

Me sort de ma perplexité

Dédé rouge vif du PC

De cette race, le dernier

Rusé bougna peut que nous sauver     JC Blanc mai 2017 (les affaires se compliquent)

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