Encore Calais dans le bourbier

Jean Claude Blanc

par solidarité aux gens de Calais, ce texte l'air réac, mais qui fait du bien par où ça passe, tellement vivent une vie de chiens, envahis de pauvres clandestins, qui rament pour gagner l'Angleterre..

                      Encore Calais dans le bourbier

Le peuple seulement renseigné

Pour les nouvelles de son palier

Encore Calais d'actualité

Probablement par charité

Foutu dans un sacré bourbier

Où s'amoncellent des débraillés

Derrière des fils barbelés

Pour débarquer chez les anglais

Qui trop heureux les repousser

Même nous payent pour qu'on se les garde

Car ces migrants entre eux ça barde

Se balançant des hallebardes

Juste pour dormir et bouffer

Se disputant la moindre bouchée

 

Ces mendiants trainent sur les routes

Chiens affamés, y' pas de doute

Mais faute de casser la croûte

Ils se la sautent comme à Beyrouth

Les gens du coin, savent ce que ça coûte

Se les accueillir ces jean-foutre

Hélas pouvant pas passer outre

 

Pauvres couillons, naïfs français

Tellement pétris d'humanité

L'intégration on y croyait

Mais que nenni pour ces ramiers

Préfèrent coolos se faire bronzer

Déjà pas mal colorés

 

On a tenté les déloger

De leurs campements frigorifiés

Mais pas assez de policiers

Bien d'autres chèvres à garder

 

Ça pas été une mince affaire

Voulant ramer jusqu'à l'Angleterre

(Pourtant les foutre à la mer

En meurent d'envie, réactionnaires)

Alors faute de savoir nager

Se font la guerre, les doigts palmés

 

De ces yéménites, de ces afghans

On en a eu pour notre argent

Dérouillent, détroussent les habitants

Pour se venger d'être indigents

Sans religion ces gus errants

 

Pendant quelques mois foutaient la paix

Etant nourris sur nos deniers

Hélas ce n'était pas assez

Souhaitant prendre notre identité

Femmes et enfants tous affiliés

A la sociale sécurité

Et aux allocs pour leur nichée

 

En plus de ça, pas dégonflés

Etre reconnus et respectés

Pour leurs rites de sorciers

Jamais bouffer de sangliers

Espèces de porcs mal indiquées

Pourtant gaulois pour faire bombance

S'y risquent pas, car y'a danger

Crise de foi…leur conscience

 

Bien requinqués et fait peau neuve

Plus guère fainéants comme des couleuvres

Voulant nous mettre à l'épreuve

Sur les CRS, les torgnoles pleuvent

Sauve qui peut tous en manœuvre

(De ses règles de devoir la France est veuve)

 

Macron à peine à l'Elysée

Nous a prédit ce qu'on allait voir

Que de promesses illusoires

Comme ses potes, déculotté

N'ose pas refouler de notre territoire

Ces étrangers qui font la foire

A se demander s'il se fout de notre poire

Est-ce un flemmard ou un trouillard

Sûrement les deux, sens giratoire

 

Pourtant virés ces forcenés

Vite se radinent en clandestins

Nantis de voisins, lointains cousins

La soupe est bonne, faut profiter

Pourquoi se gêner, c'est pas malin

Voler piller les magasins

Achalandés pour ces rusés

Emprisonnés hélas en vain

Comme en Turquie, détenus au frais

Sauf qu'on ne leur coupe pas la main

 

Cependant changeant de députés

Attendions de Manuel, ordre, fermeté

Bin mon Collomb…on est gâté

Ce vieux croulant laisse couler

Lui-même n'étant pas touché

Gère l'ordinaire, chiens écrasés

Certes ministre de l'Intérieur

Me semble manquer de rigueur

De ces terreurs en a trop peur

 

Tas de pingouins dorent sur nos côtes

Sur nos côtelettes, têtes de linotte

Sera pas dit qu'on soit sales hôtes

Alors qu'on tremble de chocottes

Devant ces manchots qu'au chaud poirotent

 

Est de bon ton pour ces oiseaux

Pas les chasser durant l'hiver

Ça tombe à point, pas la galère

Bien implantés et sédentaires

Manque que le passeport couvert de sceaux

Comme par miracle de souche aussitôt

Compatriotes mais sans l'impôt

Bien au contraire, gavés de cadeaux

 

En ce mois de février où il fait froid

Les journalistes font des extras

Et alimentent leurs choux gras

De ces évènements qu'on fait pas cas

Tellement banals, s'en bilent pas

Soudain s'éveillent remplis d'effroi

Sont de retour ces hors la loi

A pas feutrés comme il doit

Même pas noyés, sacré exploit

Tandis que bourgeois, il a les foies

Pas courageux, notre lâche Etat

 

Pour défier police justice

Ont su choisir le moment propice

Pour nous porter rude préjudice

Tandis qu'il pleut comme vache qui pisse

Parait logique qu'on les assiste

Pour les remettre sur la bonne piste

Celle qui mène chez les englishs

 

En évitant la case prison

Tous entassés pour faire un bond

De l'autre côté, chez grands bretons

Qu'ont élevé mur de béton

N'en voulant pas de ces furibonds

De le franchir pas question

 

(Ainsi notre façon de gémir)

Plus maitre chez nous à l'avenir

Car ne cessent, nous envahir

Se taillant un royal empire

Se trucidant entre eux vampires

De la même paroisse, y'a de quoi rire

Mais blague à part, risque nous en cuire

 

Disséminées ces mauvaises graines

Dans nos régions (ça les promène)

Déjà reviennent à tire d'ailes

Comme fidèles hirondelles

Car à Calais leur vie est belle

Lorsqu'ils se gèlent, près des poubelles

Sont-ils encore d'espèce humaine

Ou depuis toujours, ça dans leur gène

Que d'éprouver pour nous la haine

 

Hélas race protégée

Ne s'agit pas de les plomber

L'Etat est là qui fait le guet

Du genre coincé, le cul serré

Y'a peu de chance qu'il s'en mêle

Déjà en France a ses rebelles

Qui prient le ciel pour qu'il chancelle

En fait qu'il prenne une gamelle

Pas quelques milliers de loqueteux

Qui l'épouvante, dans la misère

Mais par bonheur se flinguent entre eux

Pour un bout de pain, une tente, un pieu

Ça mérite pas tant de commentaires

 

Mais s'ils s'en prennent aux ministères

Mis à la porte, coup de pied au cul

Hélas n'ayant pas prévu

Qu'ils se castagnent dans les rues

En cette ville, trou perdu

Encore Calais dans les revues

Dans la rubrique, faits divers

Apprivoiser ces inconnus

Pour ces braves âmes, que de vertus

Les supporter n'en peuvent plus

Remerciements, traités de cocus

Honneur longue vue et perte de vue…

 

Bilan hélas peu reluisant

Sur ce qui se déroule dans ce néant

Près de la Manche ont jeté l'ancre

Bandes de zèbres, pas vraiment cancres

Qui se combattent le mors aux dents

Alors qu'ils aillent se faire pendre ailleurs

Près de la reine qu'a si bon cœur

Les recevoir en grands seigneurs

Tout pour leur bide, sacrés saigneurs

N''écoutons pas tous ces flatteurs

Associations de bonimenteurs

Qui considèrent qu'on est réac

Dès lors qu'aux blacks on s'attaque

« Bandes d'enculés », serait plus exacte

Mais on s'en moque de ces macaques

Pas près demain, conclure un pacte

 

Que témoignage d'artiste sincère

Mais nullement réactionnaire

Seulement noir libertaire

Normal que je pique ma colère

Contre ces bobos peu visionnaires

Qui de bonté ruissellent faux frères

Voulant ouvrir grandes les frontières

Peuvent qu'attiser la convoitise

De leurs abonnés, pas de surprise

Qu'aimeraient tant être à leur place

Péquin moyen, quelle bonne prise

De la confrérie des dégueulasses

Combien même craignant la crise

A ces coquins on refile un passe

Leur refuser n'ai pas de mise

Car on leur offre de bonne grâce

Part du gâteau qui les défrise

Malgré que l'on se décarcasse

Pas mécontent qu'ils se cassent

Car selon eux on les méprise

J'arrête ici car ça m'agace

De pondre des vers qui me nuisent

Furax poète, me voile pas la face

Comme mes proches qui me lisent

Pourvu que jamais, ils ne m'élisent

En ce palais galerie des glaces

Plein de conseilleurs qui se font des bises

Et qui se cirent les godasses

Moi j'ai les nerfs, lorsqu'ils brassent

Que de ce vent qui me les brise

Je suis Calais, 1er de la classe…

Mais n'enchante guère sa populace   JC Blanc février 2018 

Signaler ce texte