Entre Ana et Gabegie
gillesdelatourette
N'oublie pas chère Ana, que je peux t'envoyer un cœur. Ah ! Tu en désires plusieurs ? Gourmande, va ! Mais je n'aime pas trop ton texte, alors je fais comment ? Oh ! Mais là tu pleures. Serait-ce des larmes de tête ou des larmes de cœur ? C'est vrai qu'il est tellement plus facile de faire pleurer quand on écrit. Surtout quand on raconte sa vie à ses lecteurs de bouches en cœur. Heu... Mais là tu m'jettes ? Vois-bien ce qui t'a perdue, au milieu de ces cons archi condescendants sans reconnaitre cet autre qui t'aime vraiment.
N'oublie pas cher Gabe, que je peux te noter dans les oubliettes. Et avec tous tes masques de soupe à la grimace. Au vu de LA ramener partout, ce « la » pour toi n'étant point une fraise ou une gourmandise, reflète plutôt une friandise nommée bêtise. Bon sang, même tes quenottes ont disent long, usées dans ses aspirations ! Ne nous disputons pas sur la paternité et sa recette. Autant te dire que le sucre, même ramolli, je ne l'aime pas mais que s'il me fallait en casser, tu aurais le bon dos.
Vous pouvez toujours vous cambrer sur vos hauteurs. Ça manque de chaleur, ça s'ressent dans les haut-le-cœur. Ça ne vole pas haut chez les mouflons. L'école des fans sera toujours gagnante ici, sur tous les plans. Quant aux vrais auteurs, ils sont partis depuis longtemps et si de rares fois, certains reviennent, ce sera toujours pour jouer ; ou se mesurer un peu dans l'foutoir, tiens tu m'as vu ? Et puis pour d'autres et seulement chez quelques élus, la volonté réelle passionnée d'écrire, la volonté rebelle de revenir pour rire de plus belle, cette même volonté sera la plus forte. Avec rire oui, sans perte ni fracas, juste avec compassion car dans le fond malgré ce passage à savon, nous le savons : vous êtes tous des enfants.
j'avais pourtant demandé à ma femme de ne plus se faire prendre en photo. Non, j'déconne ma femme est belle comme un ange ! Fayot ! Eh, on ne sait jamais qui me lit ? :o)):o))
· Il y a plus de 3 ans ·Hervé Lénervé