ères de je

jeffos-buss

Nos ères de "je" sont des arts de vanités

qui naissent au bord de l'enfance agonisante.

Déments songes de monstres saouls les lient

nos vies, ces morts naissantes

aux tons bien plus brillants

que ces poussières que l'on croit diamants. 

Des apparats pas déjà rances

des apparences

à peu près tout

du temps perdu

exactement rien.

Le tant de "je" illimité

donne du crédit  à l'ego

mais aucun credo à ces crédules

néo-groupuscules d'illettrés 

à la mémoire de forme loftée. 

Le nombre est élevé

nombrilisme exacerbé 

aux bords des planches obscènes 

entre acteurs et vous ailleurs.

L'errance humaine a tourné

 l'humilité jugée erreur

la simplicité? futile idée...




Signaler ce texte