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EROETEM
vatomuro
Ce qui me lèse c'est la pensée d'une absence de soleil impossible à coucher sur du papier, et qui serait bafouillée, marmonnée, soufflée et perdue pour toujours. C'est ce rêve là que tu as fais, une vague gigantesque de sable et de larmes qui s'abattait sur les villages de bois de nos enfances.
Un peu plus loin dans la vie tu y retourneras. Comme on retourne à son premier amour. Comme on perd sa première dent. Sinon tout cela n'existe pas et ne sera.